Dorothea LANGE …

 » La photographie prend un instant hors du temps, changeant la vie en la maintenant immobile. Il faut utiliser l’appareil photo comme si, demain, on devenait aveugle. Vivre une vie visuelle est une entreprise énorme, pratiquement inaccessible. Ma façon de photographier a été basée sur trois règles : d’abord ne rien  toucher ! Quelles que soient les choses que j’ai photographiées, elles n’ont pas été dérangeantes et je m’en suis accommodée . Deuxièmement : le sens du lieu. Quelles que soient les choses que j’ai photographiées, elles ont toujours dues apparaître  comme faisant partie de mon ambiance , comme enracinées en moi. Troisièmement, j’essaie de montrer que le passé est inséré dans le présent. La photographie prend un instant hors du temps, changeant la vie en la maintenant immobile.

La photographie-documentaire porte en elle autre chose, une qualité du sujet à laquelle l’artiste répond. C’est une photographie qui porte tout le sens de l’épisode, de la circonstance ou de la situation qui ne peut être révélée parce que l’on ne peut vraiment la ressaisir que par cette qualité. Il n’y a pas de véritable guerre entre l’artiste et la photographie-documentaire, ils doivent être deux.

En tant que photographes, nous tournons notre attention vers les familiarité dont nous faisons partie. Ainsi tournant, nous pouvons parler, dans notre travail, que de notre sujet. Nous pouvons parler avec nos sujets. Nous pouvons même plus parler de nos sujets Nous pouvons parler pour eux. Eux, pourvus de langue, pourront parler avec nous et pour nous. Et dans ce langage sera proposé à l’objectif ce dont , en fin de compte, la photographie doit s’occuper : le temps, le lieu, les œuvres de l’homme. La photographie devient, en quelque sorte, un autoportrait. Un portrait rendu plus significatif par l’intimité, une intimité partagée non seulement par le photographe avec son sujet, mais par le public aussi après.  » Dorothea LANGE   (Photographe américaine pionnière dans la photographie-sociale)

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Dorothea LANGE 1895/1965  :   » Dorothea Lange appréciait la collaboration. Elle parlait avec quelqu’un pendant quinze minutes avant de sortir son appareil photo, que ce soit de leurs enfants, ou de ses enfants. Elle a laissé certains d’entre eux poser leurs doigts sales sur son objectif. Il était important pour elle que ses sujets sachent pourquoi elle était là et ce qu’elle essayait d’accomplir. Lange a résisté à l’idée de créer des icônes avec des gens. La plus grande leçon que nous puissions tirer de son travail en tant que photographe, fut qu’elle a su aborder les personnes avec dignité et respect, en faisant des efforts honnêtes pour comprendre leur situation et savoir la capturer fidèlement. Ses photographies sont souvent belles et parfois choquantes, mais pas subversives dans la situation ou le contenu qu’elle documente. Je suis désolé de constater que peu de photographes-documentaires n’ont pas retenu cette leçon, ni même suivi son exemple. Elle a pourtant beaucoup de leçons à nous apprendre sur le pouvoir et la responsabilité d’utiliser un appareil, une caméra pour capturer le monde et influencer les attitudes.  » Drew JOHNSON (Curateur de la photographie et des arts visuels à l’Oakland Museum of California)
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 » Country Store – Caroline du Nord  » 1939 – Dorothea LANGE
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 » Mère migrante en Californie  » – 1956 – Dorothea LANGE  » Je l’ai vue et je me suis approchée de cette mère affamée et désespérée comme si j’étais attirée par un aimant. Je ne me souviens plus comment je lui ai expliqué ma présence ou mon appareil photo, mais je me rappelle qu’elle ne m’a posé aucune question. J’ai fait cinq photos en me rapprochant de plus en plus.Elle m’a donné son âge : 32 ans. Elle m’a dit qu’ils vivaient en mangeant des légumes gelés des champs alentour ou des oiseaux tués par les enfants. Elle venait juste de vendre les pneus de sa voiture pour s’acheter à manger. Elle était assise dans sa tente avec ses enfants autour d’elle et elle a semblé que mon image pourrait l’aider, alors elle m’a aidée. C’était comme un échange de bons procédés. Elle  porte en elle tout le malheur du monde, mais aussi la persévérance, de la retenue et un étrange courage. Vous pouvez voir ce que vous voulez à travers elle. Elle est immortelle. »
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 » Migrant dans la culture du coton  » – 1940 – Dorothea LANGE
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« Petit-fils du locataire nègre dont le père est au pénitencier. Comté de Granville, Caroline du Nord  »  1939 – Dorothea LANG

En tant que photographe … David SEYMOUR

 » Tout ce dont vous avez besoin en tant que photographe réputé pour la psychologie de ses photos, c’est un peu de chance et assez de force pour cliquer sur le déclencheur. »Nous essayons seulement de raconter une histoire. Laissez les peintres du XVIIe siècle s’inquiéter à propos de leurs effets. Nous devons le dire maintenant, laisser les informations entrer, montrer le visage affamé, la terre brisée, afin que ceux qui se sentent à l’aise peuvent être un peu émus » » David SEYMOUR dit Chim (Photographe, co-fondateur de l’Agence Magnum)

David SEYMOUR dit CHIM 1911-1956

« Chim prenait son appareil photo comme un médecin sort son stéthoscope de sa mallette, concentrant son diagnostic sur le cœur. Son cœur à lui était vulnérable. » Henri CARTIER-BRESSON (Photographe français)

 » Chim (David Seymour) a été un lever de soleil inattendu qui est entré et sorti de nos vies. Ses propres sentiments enrichissaient notre intériorité. Il était vraiment une sorte de voix intérieure dans nos vie. Cela faisait écho à son affinité avec les enfants de ses photographies. Nous avons tous un enfant en nous, un résidu d’émerveillement qui ne s’éteint jamais. » Bill PEPPER (Rédacteur en chef de Newsweek)

Ingrid
Sophia
Audrey

Les oiseaux et moi … par Leila JEFFREYS

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 » J’observe les oiseaux, je les regarde et j’apprends à leur sujet et sur les différents groupes d’espèces, comprendre comment ils ont évolué, comment ils l’ont fait. C’est au travers de cette observation et de cette interaction que je perçois leur caractère et c’est ce que j’essaie de capturer.

Les oiseaux virevoltent et la vie est trépidante, donc beaucoup d’entre nous ne remarquent pas leur extraordinaire beauté. En même temps, ils sont une représentation visuelle de la pleine conscience, nous montrant que la joie est une expérience qui ne vient pas nécessairement du fait de posséder des choses mais simplement d’être dans l’instant en remarquant la beauté qui vous entoure. Ils sont également un rappel quotidien accessible que la vie existe dans la nature, en dehors des vies humaines occupées 

Mon travail est une combinaison de souvenirs d’enfance et d’amour progressif, mais persistant, pour les oiseaux, qui s’est intensifié vers l’âge de 30 ans, notamment lors de mes voyages à l’Ile de Christmas (Australie )  où la vie des oiseaux est vraiment extraordinaire là-bas. C’est un petit territoire australien caché dans l’océan indien au nord-ouest de Perth en Australie occidentale. Il y a des falaises imposantes, des forêts tropicales sombres et luxuriantes et des milliers d’oiseaux. Les Fous (type d’oiseaux de mer) par exemple, affichent un comportement nerveux mais adorable envers les gens alors qu’ils ont vécu isolés pendant de nombreuses années. Si vous les approchez, ils se sentent anxieux et ne savent pas trop quoi faire. Alors ils prennent un bâton, puis ils le posent, le reprennent, le reposent, en espérant que vous finirez par partir. C’est un comportement très émouvant qui fait partie de mon histoire d’amour avec les oiseaux.

En découvrant les merveilles des oiseaux sur l’île, en découvrant leur vie complexe, j’ai eu un moment d’éveil :  » pourquoi est -ce que tous les humains, sur la planète, ne sont pas aussi fascinés et impressionnés par les oiseaux ? C’est ce qui a lancé mon projet personnel de les photographier de manière à ce que les gens puissent les voir comme je les vois. »

 Leila JEFFREYS (Photographe-portraitiste animalière australienne , spécialisée dans les oiseaux)

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 » Goglu  » – Leila JEFFREYS
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 » Faucon gris  » – Leila JEFFREYS
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 » Urubu à tête rouge  » Leila JEFFREYS
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 » Cacatoès rose  » – Leila JEFFREYS
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 » Merle bleu azzuré  » – Leila JEFFREYS
Cacatoes noir – Leila JEFFREYS

Paul STRAND …

 » La photographie trouve sa raison d’être, comme tant de moyens d’expressions, dans la singularité totale de ses ressources, en l’occurrence une objectivité complète et sans réserve. Contrairement à ce qui se passe dans les autres arts, qui sont véritablement anti-photographiques, cette objectivité est l’essence même de la photographie, sa contribution et en même temps sa limite. Trois routes importantes s’ouvraient à moi. Elles m’aidèrent à trouver mon chemin. Mon travail se développa en réponse à 1) mon désir de comprendre l’évolution de la nouvelle peinture 2) mon désir de pouvoir exprimer certains sentiments suscités en moi par New York la ville où je vivais – 3) un dernier désir, tout aussi important que les deux précédents qui était que je voulais voir si je pouvais photographier les gens dans la rue sans qu’ils se rendent compte de la présente de l’appareil photo. » Paul STRAND (Photographe et cinéaste américain)

PAUL STRAND
Paul STRAND 1890/1976-  » Paul Strand est justement célébré comme l’un des pionniers de la photographie moderniste aux Etats-Unis. Pour le dire simplement, il est l’un des premiers à avoir abandonné l’esthétique du pictorialisme au profit d’une « straight photography », c’est-à-dire à rejeter l’esthétique symboliste de la stylisation et de l’évocation, à renoncer aux possibilités offertes par le flou et le bougé, par toutes sortes d’artifices de tirage, au profit d’une pratique photographique directe et objective, reposant sur le principe d’une saisie immédiate de la réalité, sans transformations ou le moins possible  » Eric DE CHASSEY(Historien et critique d’art)
STRAND LA FAMILLE LUZZARA ITALIE 1953
STRAND PORTRAIT DE FEMME A NY 1916.jpg
 

Chaque photographe porte en lui …

 » Chaque photographe porte en lui son père, sa mère, son village, les livres, la politique, tout se fond dans une unité qui t’appartient personnellement. Moi je suis devenu photographe sur le tard, après avoir essayer d’être avocat, économiste, ingénieur mécanique. Un jour j’ai découvert la photographie. Il existe assurément des grands photographes qui ne savent pas qu’ils le sont et qui conduisent des autobus, mais à l’intérieur ils sont des incroyables photographes que personne n’a encore découvert. On me dit souvent :  » Sebastiao tu es un artiste !  » et moi je réponds «  non, je suis photographe « . Nous autres les photographes nous avons moins de deux siècles d’existence et peut être que dans vingt ans nous n’existerons plus. Je me sens chanceux car il m’a été donné de  vivre ma passion au moment opportun.

Il y aura encore des photographes dans le futur, mais pas aussi nombreux et aussi réputés. Quand tout le monde utilise son portable pour faire des photos, ce ne sont pas des photos qu’ils veulent faire, ils utilisent juste la technique photographique comme moyen de communication. C’est bien, mais le travail des photographes documentaires qui sont sur le terrain à un moment précis de l’histoire, disparaîtra un jour. Je pense que je suis probablement l’un des derniers. » Sebastiao SALGADO ( Photographe franco-brésilien spécialiste dans les reportages-photos documentaires. Membre de l’Académie des Beaux-Arts de Paris et de l’Académie américaine des Arts et des Lettres)

Sebastião Salgado: Genesis
Sebastiao SALGADO
SALGADO 1989 FEMMES DU RAJASTHAN.jpg
SALGADO 1985 FEMME AVEUGLE DU MALI
SALGADO 1984 MOTHER AND CHILD EN ETHIOPIE

Photographier …

 » Photographier, c’est comme écrire : le paysage est pleins de signes, de symboles, de blessures, de choses cachées. C’est un langage inconnu que l’on commence à lire, à connaitre au moment où l’on commence à l’aimer, à le photographier. Une photographie n’est pas faire seulement de ce que tu vois, mais aussi de ce que ton imagination y ajoute. Un autre y verra peut-être autre chose. Mais est-ce important qu’on y voie une chose plutôt qu’une autre ? Ce qui compte c’est le contact entre les hommes, le fait que nous parlions des feuilles qui tombent, des objets qu’on piétine sans s’en apercevoir, de cette maison qui meurt, tout doucement, abandonnée par son propriétaire. La photographie ne crée pas, bien sur, elle ne sait pas dire tout ce que l’on veut. Mais elle témoigne de notre passage sur cette terre, comme un carnet de notes. » Mario GIACOMELLI (Peintre, poète et photographe italien)

Photographe dans les années 50

Ce que j’aime, ce sont les photos … Gyula HALASZ dit BRASSAÏ

 » Ce que j’aime, ce sont les photos où il y a un sujet très simple qui, par une saisie particulière, devient un objet de luxe. Moi je ne suis pas reporter. L’actualité ne m’intéresse pas. La vie quotidienne est plus bouleversante. Que Mr Truman arrive à Paris, ce n’est pas la réalité. La concierge, la boulangère, des femmes qui font la queue à la boucherie : voilà la grande vie ! – Le photographe a le respect de son sujet, un respect qui touche presque à la vénération, un pouvoir d’observation aigu, la patience et la rapidité de l’aigle pour fondre sur sa proie, l’impulsivité, une prédilection pour l’humain par rapport à sa simple nature, l’amour de l’éphémère, le sens du surréel caché derrière le réel, le mépris de la couleur et la joie de la retenue et de la sobriété du noir et du blanc, ainsi que, finalement, le désir de dépasser l’anecdotique pour élever son sujet au rang de l’universel.

Mais ne pas oublier que la photographie est aussi une tâche, une surface à remplir, et que dans cette qualité elle est aussi tributaire de certaines exigences de l’esthétique. Ceci, non pour faire de l’art, mais dans le but tout pragmatique de débarrasser l’image de toute graisse superflue, dire avec toute la clarté ce que l’on a à dire, et conduire l’œil avec autorité. Exception faite des cas où toute l’émotion vient du sujet. Aucune photographie ne peut produire son plein effet, devenir image définitive et immuable sans avoir respecté quelques règles élémentaires de l’art.  » Gyula HALASZ dit BRASSAÏ ( Photographe hongrois naturalisé français, peintre, écrivain, sculpteur.)

BRASSAÏ (1899-1984) Autoportrait en 1932 (Rue St Jacques à Paris)
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BRASSAI 1929 jardin du luxembourg

La qualité d’un photographe …

» Quand j’ai sauté en marche dans la photographie, elle était en bois. Aujourd’hui, la voici devenue quasiment électron ique. Je reste le nez à la portière avec la même curiosité que le premier jour.

La qualité d’un photographe doit être l’espoir du miracle contre toute logique. Une espèce de foi dans l’heureux hasard, n’importe quoi peut arriver au coin d’une rue. Je me fais un décor, un rectangle et j’attends que des acteurs viennent y jouer. Je ne sais pas quoi ; Les images ne sont jamais précises, mais diffuses. Le choix d’un certain angle, l’attente du moment où ce monde apparait pitoyable et tendre enlèvent à mes clins d’œil toute valeur objective. Je crois dur comme fer qu’il n’y a pas de vérité-éalon, mais que le profil de cette vérité peut être modifié à l’infini si l’on ose quitter les postes d’observation confortable.

 Je suis un conteur, il n’y a pas de grand message graphique, ce n’est pas mon truc. Les photos qui m’intéressent, que je trouve réussies, sont celles qui ne concluent pas, qui ne racontent pas une histoire jusqu’au bout mais restent ouvertes, pour permettre aux gens de faire, eux aussi, avec l’image, un bout de chemin, de la continuer comme il leur plaira; un marchepied du rêve, en quelque sorte.  » Robert DOISNEAU (Photographe français )

Robert DOISNEAU 1912/1994 –  » Lorsqu’il travaille à la sauvette, c’est avec un humour fraternel et sans aucun complexe de supériorité qu’il dispose son miroir aux alouettes, sa piègerie de braconnier et c’est toujours à l’imparfait de l’objectif qu’il conjugue le verbe photographier. » Jacques PRÉVERT
DOISNEAU Robert Le baiser de l'hôtel de ville 1950

Le monde photographique de Tim WALKER …

« La fantaisie n’est pas quelque chose que je mets dans les images. Je n’essaie pas de leur injecter un sens. Il s’agit d’être un photographe honnête. Une photographie est autant le miroir du photographe que le sujet. Beaucoup de liens et d’inspiration viennent de mon enfance et de ma réticence à y renoncer.

Vous perdez beaucoup en vieillissant, mais si vous le perdez complètement, vous ne pourrez plus être un photographe. Je sais que le monde que je photographie n’est pas une réalité, mais c’est un caprice, un divertissement, un moyen d’évasion et de détente. J’aime capturer des choses qui disparaissent, c’est le but de la photographie imaginaire qui n’existe pas mais qui est connectée à quelque chose. Lorsque les décors sont en place, c’est un sentiment de chance extraordinaire que je ressens. Le tournage est un enchantement, la réalisation des rêves les plus fous. C’est ça la magie de la photographie. Chaque image devient un fantasme. J’essaie de raconter une histoire.  » Tim WALKER (Photographe anglais)

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Tim WALKER
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 » Fantasia  » ( Avec Kate MOSS et John GALLIANO) – TIM WALKER
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Série Les poupées mécaniques – Tim WALKER
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Série Snails – Tim WALKER
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Série Story Teller – Tim WALKER
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Série Atlas the lion – Tim WALKER
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 » Ballerina  » – Tim WALKER
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 » The Window of culloden autumn  » – Robe Alexander MCQUEEN – Tim WALKER
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 » Dream Weaver  » – Tim WALKER

Les beaux paysages de Paul ZIZKA …

Paul Zizka est reconnu internationalement pour ses sublimes clichés photographiques. Il est réputé pour se rendre dans des endroits reculés et difficiles d’accès . Ce grand amoureux de la nature, de la lumière, du temps, a reçu de nombreux prix et ses photos se retrouvent à la une de nombreuses revues spécialisées. Il a, par ailleurs, rédigé une douzaine de livre merveilleux sur différents endroits de la planète.

Paul ZIZKA

 » Originaire de Québec, je suis un photographe professionnel de paysages et d’aventure. Je n ‘ai jamais vraiment rêvé de devenir photographe depuis l’enfance ou quoi que ce soit de ce genre. Tout a commencé lorsque j’ai déménagé de Québec à Banff. J’ai une passion pour la montagne. Je suis devenu guide certifié, puis j’ai commencé à m’intéresser de plus en plus à la photographie. J’ai acheté un appareil photo reflex numérique, j’ai obtenu une licence et le voyage a commencé.

J’ai toujours eu un lien vraiment émotionnel avec le paysage et ce lien s’est développé. C’est un travail très créatif. Il a pris, en quelque sorte, le dessus sur ma vie. Photographier des montagnes ou des paysages n’est jamais deux fois la même chose. J’aime la variété de la photographie de paysage. Il y a de la beauté dans les montagnes, dans le désert, dans l’Arctique. Cela peut être utilisé plus que comme un simple outil de documentation, mais comme de l’art.

Je crois qu’il y a dans tous les êtres humains une profonde connexion avec la nature. Pourtant, dans notre monde d’aujourd’hui, ce lien est souvent obscurci par notre société capitaliste, matérialiste, agitée et anthropocentrique. Ce que j’espère, c’est que par mes photographies, les gens redécouvriront cette connexion à tous ce qui les entoure et regarderont d’un autre œil toutes les merveilles de notre planète.  » Paul ZIZKA