» Il y a de la musique dans le soupir du roseau ; il y a de la musique dans le bouillonnement du ruisseau ; il y a de la musique dans toute chose si les hommes pouvaient l’entendre … » George Gordon BYRON dit Lord BYRON (Poète anglais)
(Vidéo : « Ouverture » – L.ORCHESTRE DE LA RADIO DE MUNICH – Direction : Marcello VIOTTI)
Cet opéra, tombé dans l’oubli il y a bien longtemps, mais aujourd’hui célèbre, a été tout spécialement composé pour Paris. Il sera créé en 1840 à l’Opéra Le Peletier. Pour plaire à la France, un ballet y sera même inséré. Le livret est de Alphonse Royer, Gustave Baez et Eugène Scribe d’après la pièce Le comte de Comminges (1764). La première italienne se fera à Padoue en 1842.
Comme l’ont fait d’autres avant lui, Donizetti empruntera une partie de la musique à un précédent opéra. C’est l’histoire d’un triangle amoureux. Il y a l’amour passion, le côté chevaleresque, des conflits et de la religion.
A Paris, il sera présenté plus de 600 fois avec bonheur. Elle a tant plu à l’époque, que Jacques Offenbach en fera référence dans son opérette La Périchole en 1868. La version italienne est celle qui est majoritairement reprise de nos jours.
C’est une œuvre cohérente, d’une grande intensité lyrique, avec un 4e acte reconnu comme étant l’un des plus beaux de Donizetti. La musique est brillante, toute en contrastes, les arias magnifiques avec des superbes envolées.
(Vidéo : « Oh mio Fernando » -Giulietta SIMIONATO (Mezzo Soprano) –Elle est accompagnée par L.ORCHESTRE DU MAI MUSICAL FLORENTIN – Direction Alberto EREDE)