Ce sont des pièces qui furent composées entre 1859 et 1885. Les deux premières peuvent se trouver en version pour un ou deux pianos, mais également en version orchestrale . Les deux autres sont uniquement pour piano seul. Elles sont d’une grande difficulté technique et nécessitent d’excellents pianistes , certes il faut la virtuosité mais ne pas en faire trop pour garder, aussi si possible, beaucoup de subtilité !
J’ai choisi des interprètes au piano, mais également une version orchestrale.
La N.1, dédiée à Carl Tausig, son élève à Weimar, est la plus célèbre, la plus populaire et la plus jouée. Il faut dire qu’elle est éblouissante, techniquement inventive, infiniment virtuose, on pourrait dire satanique. Au départ, elle portait le nom de Valse de Lénau car inspirée par la deuxième partie du texte écrit par Nicolas Lénau (poète autrichien, hongrois de naissance) à savoir La danse dans l’auberge du village) :
« Dans une auberge villageoise, un banquet de mariage a lieu avec musique, danses et libations. Méphistophélès, passant par là avec Faust, pousse celui-ci à participer à la fête. Le diable saisit un violon des mains d’un musicien endormi et en tire une étrange mélodie séduisante et envoûtante. Amoureux, Faust tourbillonne dans la salle aux bras d’une belle villageoise. Dans une danse effrénée, ils s’abandonnent l’un et l’autre et valsent jusque dans la forêt. Le son du violon devient de plus en plus ténu, un rossignol entonnant une chanson emplie d’amour ».
La N.2 fut dédiée à Camille Saint-Saens, composée vingt ans après la première, entre 1878 et 1881 – Elle est très novatrice, quasi violente, très virtuose, un vrai déferlement de notes au piano. Pour diversifier les interprétations, et compte tenu du fait qu’au départ elle fut écrite aussi pour l’orchestre, j’ai choisi l’interprétation de Herbert V.KARAJAN
La N.3 fut dédiée à la célèbre pianiste Marie Jaelle, dont Liszt disait qu’elle l’interprétait à merveille. C’est la plus poétique et la plus longue des trois.
On ne sait pas précisément quand la N.4 fut réellement composée, puisqu’elle est restée très longtemps dans l’ombre avant qu’on ne puisse la connaitre en 1955 ! Probablement durant la période où les autres ont été écrites. On l’appelle aussi Bagatelle sans tonalité. Elle n’ était pas complètement achevée. Cela n’a pas empêché son interprétation. C’est la plus courte des quatre.
» J’ai été immédiatement attirée par Liszt. Sa musique, l’homme, le côté brillant, son intériorité. Liszt est le compositeur qui a répondu à l’idée que je me faisais du piano. Il est un enrichissement continuel. J’aime le Liszt qui s’amuse, son insolence, sa démarche, sa diversité. Être lisztien ne correspond pas à une façon de jouer. C’est un état. Il faut être fou pour être lisztien » France CLIDAT (Pianiste française, dite Madame Liszt tant elle était reconnue et appréciée pour ses interprétations de ce compositeur. Elle avait reçu en 1956 le grand prix Franz Liszt à Budapest )
J’aime beaucoup. Merci Lisa.😎
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Avec plaisir Jean-Pierre 🙂 … J’en suis ravie et vous remercie pour votre intérêt ♥
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