» Un voile de brouillard
s’effiloche entre les arbres,
au dessus des champs.
Il n’y a plus de paysage
où s’instaure le silence
doucement. » Nadine LÉON (Poétesse française)

» Un voile de brouillard
s’effiloche entre les arbres,
au dessus des champs.
Il n’y a plus de paysage
où s’instaure le silence
doucement. » Nadine LÉON (Poétesse française)
« La montagne met l’alpiniste en relation directe avec l’univers, établissant une liaison triangulaire entre le monde, le corps et l’esprit. Cette liaison est immédiate, sans médiation, et en particulier sans médiation mécanique qui aurait dénaturé le rapport à la nature. Dans ce lien direct se découvre une sensualité inédite. » Anne-Laure BOCH (Neurochirurgien praticien hospitalier à l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris, docteur en philosophie, alpiniste passionnée, auteure française – Extrait de son livre L’euphorie des cimes/2008)
» Avoir la capacité de se replier sur soi-même, d’oublier ce qui nous entoure lorsque l’on compose : c’est là, je pense, la seule condition pour pouvoir faire naître quelque chose de beau. Le tout est un mystère. » Edvard GRIEG
Grieg est né à Bergen en Norvège. Il fut un talentueux pianiste, ce qui l’a amené, par la suite, dans la composition de nombreuses œuvres pour cet instrument en solo. On lui a, du reste, attribué le surnom de Chopin du Nord . Il fut, également, un excellent compositeur, célèbre et respecté , et , comme il aimait à le souligner, dans une grande partie de ses partitions,, la musique sent la morue , en ce sens qu’elle est imprégnée de tout ce qui peut se rapporter à son pays natal.
En 1884, il fut mandaté pour écrire une composition en hommage au philosophe, humaniste et dramaturge Ludwig Holberg dit le Molière danois, dont les pays scandinaves fêtaient le bi-centenaire de sa naissance. A l’époque Grieg était plongé dans la l’écriture d’une Cantate pour chœur d’hommes et il avouera que la mettre de côté un moment pour se plonger dans cette Suite, fut une agréable petite distraction.
Elle porte principalement sur la personnalité et le caractère de Holberg. On compte cinq mouvements : Prélude, Sarabande, Gavotte, Air, Rigodon, références aux maîtres du passé comme Bach ou Haendel, petit clin d’œil à des airs et danses populaires du baroque français, mais harmoniquement bien de son temps, superbe, réussie et aboutie, pleine d’esprit, inventive, contemplative, dansante .
Composée au départ, pour le piano, elle transcrite, par la suite, pour orchestre de cordes en 1885. C’est Grieg qui la dirigera alors.