Un chien …

 » L’amitié d’un chien est sans conteste plus vive et plus constante que celle de l’homme  » Michel de MONTAIGNE (Écrivain, philosophe, humaniste, moraliste, érudit français de la Renaissance)

 » Les épines peuvent vous blesser, les hommes vous abandonner, la lumière se changer en brouillard, mais jamais vous ne serez seul si vous avez un chien. » Douglas MALLOCH (Poète, rédacteur en chef, et nouvelliste américain)

 » Les chiens entrent dans nos vies pour nous apprendre l’amour et la loyauté. Ils partent pour nous enseigner la perte. Un nouveau chien ne remplace jamais un vieux chien, il agrandit simplement le cœur. Si vous avez aimé beaucoup de chiens, votre cœur est très grand. » Erica JONG (Écrivaine américaine)

Le petit bois …

 » Faut ramasser du petit bois
Pour allumer la cheminée
Du petit bois pour toi et moi
Mais surtout pour le monde entier

Faut ramasser dans la forêt
Des petits bouts de bouts de bois
Et réchauffer l’humanité
Par un immense feu de joie

Petites gens du monde entier
Il faut avec vos petits doigts
Aller par centaines, par milliers
Dans la forêt ou dans les bois

Pour ramasser du petit bois
Et le donner le partager
Puis faire un très grand tas de bois
Et l’embraser à tout jamais

Petite gens du monde entier
Il n’y a pas que toi et moi
Faut agrandir nos cheminées
Et réchauffer ceux qui ont froid

Faut ramasser du petit bois
Pour allumer la cheminée
Du petit bois pour toi et moi
Mais surtout pour le monde entier

Même si un jour on n’a plus l’droit
De ramasser dans la forêt
Des petits bouts de bouts d bois
Et faire un grand feu pour la paix

Il faut quand même les ramasser
Ces petits bouts de bouts de bois
Et réchauffer l’humanité
Par un immense feu de joie !  » Maxime PISSANE (Poète francais)

Tableau : Friedrich KALLMORGEN

Feuilles d’automne … John Everett MILLAIS

« Feuilles d’automne  » 1855/56 John Everett MILLAIS ( Manchester Art Gallery)

 » Voici l’une des scènes les plus poétiques de John Everett Millais, peinte après que la fureur initiale, engendrée par les préraphaélites, se fut éteinte, et alors que l’artiste remplaçait le symbolisme complexe de ses premières œuvres, comme Isabella, par des sujets plus ambigus et évocateurs.

Au fil des années 1850, Millais fut de plus en plus attiré par le thème du paradoxe. Dans La jeune aveugle , il juxtaposait la splendeur visuelle d’un arc-en-ciel et un modèle frappé de cécité ; dans La vallée du repos une religieuse se livrait à un dur labeur. De même on contemple dans Feuilles d’automne un groupe de femmes ( incarnation de la jeunesse et de l’innocence ) dans un cadre qui évoque le pourrissement de la mort. La fumée, les feuilles mortes et le coucher du soleil, suggèrent tous le caractère transitoire de la vie, confirmé par l’expression mélancolique des fillettes.

Millais commença en octobre 1855 ce tableau situé dans le jardin de sa demeure de Perth en Écosse (on devine la silhouette de l’église du village dans la brume au loin). Le peintre aurait déclaré avoir eu  » l’intention que ce tableau éveille, par sa solennité, la plus profonde des réflexions religieuses ». Cet esprit élégiaque fut également influencé par Tennyson dont il illustrait l’œuvre à l’époque et par son propre amour mélancolique de l’automne.  » Existe t-il sensation plus mélancolique de l’automne qie d’être réveillé par l’odeur des feuilles qui brûlent ? Pour moi, rien ne rappelle de plus jolis souvenirs des jours passés : c’est l’encens qu’offre au ciel l’été qui s’enfuit …  » Iain ZACZEK (Historien d’art et écrivain anglais)

Autres tableaux cités dans le texte :