ARIODANTE … Georg Friedrich HAENDEL

(Vidéo :  » Ouverture  » L.ENGLISH CHAMBER ORCHESTRA  » dirigé par Richard BONYNGE

C’est une œuvre qui occupe une place de choix dans les créations lyriques de Haendel ( la 29e) et ce même si ce n’est pas la plus connue. A l’époque où il la compose, en 1734, il lui fallait se montrer encore plus talentueux, brillant et créatif qu’il ne l’était parce qu’il faisait face à la rude concurrence d’une autre troupe : L’opera of the Nobility avec sa vedette le castrat Farinelli.

La première aura lieu dans un Covent Garden flambant neuf, en 1735, avec, dans le rôle principal, le castrat Giovanni Carestini. A la demande de l’imprésario du théâtre, des numéros de danse avaient été insérés par Haendel entre chaque acte. L’accueil fut plutôt chaleureux, mais lors de la reprise de 1736, la danse ne sera plus au programme.

(Vidéo :  » Scherza Infida / Acte II  » – Philippe JAROUSSKY accompagné par LE CONCERT D.ASTRÉE – Direction : Emmanuelle HAÏM )

L’auteur du livret est inconnu. Il relève d’une adaptation d’une œuvre de Antonio Salvi (Ginevra principessa di Scozia) d’après l’Orlando furioso de l’Arioste) qui fut présentée la première fois en 1700 par Giacomo Antonio Perti.

C’est une histoire d’amour entre le prince Ariodante et la princesse Ginevra. La jeune fille sera faussement accusée d’une intrigue. Elle sera alors reniée par son père et son amour la quittera. Elle va sombrer dans une forte dépression, jusqu’au jour où Ariodante commencera à comprendre qu’elle n’a strictement rien fait et qu’elle a été victime d’un complot. Les coupables finiront par avouer leur faute et Ginevra sera lavée de tout soupçon. Elle retrouvera la santé et épousera son bien-aimé.

Un opéra dramatique, éblouissant, expressif, ingénieux, théâtral, plein de sensibilité, de musicalité, avec de très belles couleurs orchestrales, des arias superbes, subtiles, virtuoses, épanouies, et qui débute sur une belle Ouverture à l’italienne.

Il tombera dans l’oubli durant près de deux siècles et renaîtra de ses cendres en 1970 lorsque le monde va se passionner pour l’opéra baroque.

(Vidéo :  » Volate amori  » Acte I – Patricia PETIBON , accompagnée par le VENICE BAROQUE ORCHESTRA – Direction Andrea MARCON)

Le café …

 » Le café….Le gros bol fumant du matin sans lequel il est impossible de démarrer la journée, le gobelet qui sort de la machine à café au boulot, l’expresso serré qui vient clore un bon repas, celui qui ponctue un rendez-vous galant ou qui aide à conclure une affaire. L e café ponctue nos vies, et nos journées. C’est la boisson la plus bue dans le monde. Plante exotique à elle seule évocatrice d’évasion et de voyage au long court, le café peut être bu et préparé de plusieurs façons ; question de culture, et d’héritage. » Christophe SERVELL (Auteur français – Issu d’une famille de torréfacteurs , connu comme un caféinomane notoire / Extrait de son livre Culture café-La révolution du café de spécialité)