» Sur l’eau les ponts s’agenouillent.
On dirait qu’ils prient.
Parfois des êtres désespérés
sautent par-dessus.
Mais les ponts ne les retiennent pas
ou alors leur inspirent
une dernière pensée.
On dirait qu’ils rêvent.
C’est une idée variable. Parfois des malfaiteurs
les empruntent dans leur fuite.
Les ponts acclament leurs espoirs.
Mais ils se cabrent si fort
qu’en pleine traversée
ils cassent un jour.
On dirait de haut
qu’on les voit encore. » Maurice COTON ( Poète français)
