Un concerto assez unique et spécial pour l’époque puisqu’il faisait intervenir deux violoncelles. Vivaldi a commencé à s’intéresser de façon assez approfondie à cet instrument lors de l’arrivée de deux violoncellistes de talent à l’Ospedale della Pietà à Venise : Bernardo Aliprandi et Antonio Vivandini . Un intérêt qui deviendra une véritable passion.
Vingt-sept Concertos pour violoncelle , ce qui fera de lui le compositeur vénitien, de son époque, qui en a écrit le plus ! Ces partitions ne seront pas publiées de son vivant, celle-ci le sera après 1770.
C’est réellement une très belle page, éloquente, brillante, virtuose, expressive, à la fois heureuse et tourmentée selon le mouvement abordé, pleine de vie et d’allégresse. Les deux instruments sont très complémentaires tout en gardant chacun leur individualité propre et leur caractère. Ils dialoguent merveilleusement bien.