Les falaises d’Étretat …

 » Comme une arche posée entre ciel et mer
Les falaises semblent sortir de terre.
Un doigt levé vers le ciel
Une aiguille pointée vers le soleil,
Pour seul horizon la mer
C’est le bout de la terre.

Voilé de brume et de pluie
Empreint de mystère
Muse des impressionnistes
L’endroit est unique.

Dans le murmure des tréfonds
Ou nichent goélands et cormorans
La mer au refrain des déferlantes
Comme un éternel pas de danse
Chante ses légendes.

Aux embruns des vagues
Où dansent les herbes sauvages,
L’endroit saisit de charme
Nous confie ses âmes.

Du haut des falaises
Porte d’amont et porte d’aval se plaisent
Mêlant bleu, gris, vert
Aux humeurs de la mer,
Le trou à l’homme dans la craie.

Au détour des sentiers surplombants,
Comme une oraison
La chapelle de l’oiseau blanc
S’est faite raison.

C’est au soleil couchant
A la romance des goélands
Que le spectacle recommence,
Lorsque battues par les flots et les vents
Les falaises nous enchantent…  » Josette JOUET (Poétesse française)

Claude MONET
Eugène LEPOITTEVIN
Gustave COURBET
Eugène BOUDIN
Claude MONET

La lecture …

« La lecture est parfois considérée comme une forme d’évasion, et c’est une tournure de phrase courante que de parler de se perdre dans un livre. Mais un livre peut aussi être là où l’on se trouve, et quand un lecteur est saisi et tenu par un livre, la lecture ne ressemble pas une échappatoire de la vie, mais plutôt à une dimension urgente et cruciale de la vie elle-même. Il y a des livres qui semblent nous comprendre tout autant que nous les comprenons, ou même plus. Il y a des livres qui poussent avec le lecteur au fur et à mesure que le lecteur grandit, comme une greffe à un arbre. » Rebecca MEAD (Écrivaine et journaliste anglaise-Extrait de son livrer Ma vie à Middlemarch)

 » La liseuse  » 1829 – Charles DE STEUBEN