» Comme une arche posée entre ciel et mer
Les falaises semblent sortir de terre.
Un doigt levé vers le ciel
Une aiguille pointée vers le soleil,
Pour seul horizon la mer
C’est le bout de la terre.
Voilé de brume et de pluie
Empreint de mystère
Muse des impressionnistes
L’endroit est unique.
Dans le murmure des tréfonds
Ou nichent goélands et cormorans
La mer au refrain des déferlantes
Comme un éternel pas de danse
Chante ses légendes.
Aux embruns des vagues
Où dansent les herbes sauvages,
L’endroit saisit de charme
Nous confie ses âmes.
Du haut des falaises
Porte d’amont et porte d’aval se plaisent
Mêlant bleu, gris, vert
Aux humeurs de la mer,
Le trou à l’homme dans la craie.
Au détour des sentiers surplombants,
Comme une oraison
La chapelle de l’oiseau blanc
S’est faite raison.
C’est au soleil couchant
A la romance des goélands
Que le spectacle recommence,
Lorsque battues par les flots et les vents
Les falaises nous enchantent… » Josette JOUET (Poétesse française)




