» Blanches, ayant la chair délicate des fleurs,
On ne peut pas savoir que les mains sont cruelles.
Pourtant l’âme se sèche et se flétrit par elles ;
Elles touchent nos yeux pour en tirer des pleurs.
Le lait pur et la nacre ont formé leurs couleurs ;
Un peu de rose fait qu’elles semblent plus belles.
Les veines, réseau fin de bleuâtres dentelles,
En viennent affleurer les plastiques pâleurs.
Si frêles ! qui pourrait redouter leurs caresses ?
Les mains, filets d’amour que tendent les maîtresses,
Prennent notre pensée et prennent notre cœur.
Leur claire beauté ment et leurs chaînes sont sûres ;
Et ma fierté subit, ainsi qu’un mal vainqueur,
Les mains, les douces mains qui nous font des blessures. » Albert MÉRAT (Poète français-Extrait de son recueil L’Idole/1869)

Au cœur de ton blog, je cueille, de-ci de-là, pardonne-moi, quelques magnifiques fleurs oubliées mais ton champs est si vaste qu’il me faudrait plus d’heures pour en explorer les hectares….main tenant.
Amitiés Lisa.
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C’est gentil Pat et je te remercie pour ces si gentilles paroles. Tu es le bienvenu, quel que soit le temps dont tu disposes pour venir « gambader » dans mon champ 🙂 c’est toujours un plaisir de te lire sois-en bien assuré ! ♥
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Merci pour ce partage si beau 👏🙏🌬
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Avec plaisir Eveline et un grand merci ! ♥
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