Schubert a écrit de très nombreuses œuvres pour le piano à quatre mains. Cela a commencé lorsqu’il était adolescent (13/14 ans) et a continué jusqu’à sa mort. Le piano à quatre mains représentait pour lui une sorte de partage, d’amitié, de complicité musicale qu’il appréciait tout particulièrement.
Cette page fait partie d’un groupe de quatre dont elle sera la plus célèbre. Écrite l’année de sa mort, en 1828, jouée par Schubert et son ami, compositeur et chef bavarois Franz Lachner, elle est dédiée à celle qui fut son élève et restera (comme il le disait) » son immortelle bien-aimée » à savoir Karolyne Esterhazy. Un amour impossible, pour différentes raisons, mais qui ne les empêchera pas d’être des amis très proches.
Cette sublime confidence musicale est poétiquement mélancolique, harmoniquement raffinée, nostalgique, lumineuse, exquise, empreinte de sincérité et densité.