» Bercée par votre prose Sommeiller en vos mots Rêver que ces propos Seraient écrits pour moi Le rêve me dit : Ose Un livre est fait pour ça : Pénétrer ton chez toi Passer par tes fenêtres S’inviter dans ta tête Puis finir dans tes bras. » Josette HERSENT (Poétesse française – Extrait de son recueil Intemporel)
« Je peins comme je le sens parce que je vois le monde comme une dimension d’ombres, de formes, de contradictions et de frontières fragiles en constante évolution. Les paysages dans mes peintures ont tendance a être plus ambigus, presque un souvenir d’un endroit qui évoque des souvenirs dans l’esprit des autres, des endroits où ils ont pu allés, et ce parce que je ne peins pas seulement un tableau de manière conventionnelle ( comme une photographie si vous voulez) mais parce qu’il y a d’autres éléments. Je n’ai pas besoin d’être vraiment là pour le voir et le créer. S’ils ont des éléments de réalité, c’est purement basé sur des impressions que j’ai pu avoir, sur des sentiments que j’ai eux sur certains de ces endroits. » Neil SIMONE (Peintre anglais)
Neil Simone est un peintre surréaliste, renommé, très créatif, né en 1947 à Londres. Il n’a pas fréquenté d’école d’art, juste éprouvé, très jeune, une grande passion pour l’art . En fait, il ne se voyait pas devenir autre chose qu’un artiste. Doté d’une imagination assez débordante, il a commencé par beaucoup dessiner, jusqu’au jour où il lui a été donné de se rendre dans le North Yorkshire. La campagne environnante de cette région, a été une véritable révélation, et une confirmation de ce qu’il avait toujours pensé à savoir qu’il voulait devenir un peintre professionnel. Son imagination s’est alors visuellement développée.
Bien sur cela ne s’est pas fait facilement. Il a beaucoup expérimenté ce qu’il voulait présenter, ce qui veut dire trouver des sujets , des techniques, des supports, un style, des concepts , beaucoup cherché son identité et plus il a expérimenté, plus il a développé et trouvé ce pourquoi il était fait. Il s’est tourné vers la peinture à l’huile parce qu’elle lui permettait d’obtenir ce qu’il souhaitait créer, d’approfondir les couleurs et au bout du compte, d’être très compétent dans ce domaine.
Ce qu’il présentait plaisait énormément, lui a valu de nombreuses critiques tout à fait satisfaisantes. C’était original et a fait de lui un professionnel dans son domaine. Au fil du temps, il a connu, malgré tout, des périodes de doutes : ses tableaux se vendaient moins et il a dû faire face à de grandes difficultés financières. Une période difficile et d’introspection où il s’est remis en question, ayant soin de comprendre pourquoi cela arrivait. Mais il a rebondi et a connu, de nouveau, un grand enthousiasme pour son travail.
C’est réellement un visionnaire novateur, plein d’originalité, de subtilité, de poésie aussi, avec un sens du détail assez poussé ; des tableaux très équilibrés, fascinants, assez incroyables, uniques. Le succès lui a permis d’exposer un peu partout dans le monde, d’être représenté par de nombreuses galeries réputées, d’être reçu dans sur différentes chaines de la télévision anglaise, mais aussi en Europe et aux Etats-Unis. Les collectionneurs privéd n’ont pas manqué de le contacter.
Ces toiles nous permettent une évasion, un rêve, un voyage onirique. Il a sa propre galerie dans le Yorkshire depuis 1970 . Si l’occasion vous est donnée de vous rendre dans ce coin, vous trouverez son numéro de téléphone sur la porte de son atelier, et pourrez, très facilement, obtenir un rendez-vous en le contactant par ce biais. Il est toujours très ouvert à ce type de rencontres avec son public.
Il a fait ce choix d’avoir sa propre galerie pour éviter d’être dépendant d’une obligation de produire, par exemple, plusieurs fois un même tableau. Ce qu’il ne souhaite absolument pas ! Il veut lire l’émerveillement dans le regard de celles et ceux qui achètent un de ses tableaux.
Il a été longtemps marié , a eu un enfant, puis le couple s’est détérioré et il a rencontré une autre femme qui travaillait dans un magasin de fournitures de peinture. Leur amitié s’est transformée en amour et elle a été pour lui d’un grand soutien. Il a eu, entre 2000 et 2001, de gros problèmes de santé dus à son cœur, subi un triple pontage et a dû ralentir considérablement son rythme de travail. La rééducation, le repos et l’aide a seconde épouse lui ont permis de reprendre la peinture.
« Si vous pensez qu’un paysage n’a pas de langue, c’est que vous n’avez pas su l’écouter. « Philippe SOLLERS (Écrivain français / Propos extraits de son livre Le Nouveau)