» Le thème du personnage à la fenêtre devient un motif de prédilection chez l’artiste qui en propose de nombreuses versions autour des années 1880. Frontière ou seuil entre le dedans et le dehors, la fenêtre suscite, par sa transparence, le regard : c’est un poste d’observation privilégié de la réalité extérieure. De plus, les possibilités du cadrage différent amplifient son rôle d’échangeur entre l’espace intérieur et extérieur : la fenêtre a ainsi, dans la peinture de Caillebotte, un rôle actif dans la construction du tableau. En d’autres termes, pour l’art moderne, émancipé de la narration, le cadrage devient à la fois une nécessité et un défi. » Itzhak GOLDBERG (Historien de l’art, critique d’art, professeur en histoire de l’art, écrivain dans de nombreuses revues traitant de la peinture. Extrait de l’ouvrage La ville par les impressionnistes et par Caillebotte)



