La tête dans les nuages …

  » J’ai la tête dans les nuages
Je rêve à un monde meilleur
Ou les milles couleurs et races forment une harmonie
J’ai la tête dans les nuages

Je voudrais pouvoir m’envoler
Comme un Oiseau et fendre l’air
M’élever toujours plus haut
Atteindre le firmament

Me fondre avec le bleu du ciel
Quitter ce bas monde
Où tout n’est que haine, hypocrisie et corruption
J’ai la tête dans les nuages.

Rêveur impénitent
Baignant au milieu de mes illusions
Tout en ayant les deux pieds sur terre
J’ai la tête dans les nuages.

Pourtant, je crois voir le monde tel qu’il est,
Un monde où on fait croire
Qu’il faut voler, tuer, haïr
Pour s’approprier le pouvoir et se croire Dieu sur terre.

J’ai la tête dans les nuages
Mais sais pourtant que monde ne changera pas
Que nous ne serons jamais égaux
Qu’il y aura toujours des riches et pauvres

Mais j’en peux rien !
J’ai la tête dans les nuages et espère toujours
Malgré les ans qui passent, crois qu’un jour
L’homme changera et trouvera la solution..

Sans doute peut-être,
Les religions ne seront plus prétextes
À diviser, endoctriner et rendre aveugle
Et se transformer en hérésies…

A exploiter la crédulité des hommes
Sans ressources et en quête d’identité
Devenir la manne du peuple
Pour les désespérés prêts à tout pour exister.

Qu’elles retrouveront leur rôle initial
Pour faire converger les idées
Nous apprendront la tolérance
Et l’art de vivre ensemble dans la différence..

Cesser de faire de l’humanité un monde criminel
dans lequel on peut assassiner, exécuter
d’autres êtres humains, s’immoler
au nom d’un dieu qu’on prétend être notre géniteur.

J’ai la tête dans les nuages
Ne veux plus regarder mes pieds
Tourner la tête vers l’univers
Rendre le monde meilleur.

Je voudrais tant faire descendre
le nuage sur terre et effacer
la recherche de l’autodestruction
supprimer les faux prophètes!

Ces gens dits envoyés de dieux
et qui déforment leurs propos
par des sermons fallacieux.
des gens cupides et imbus d’orgueil.

J’ai la tête dans les nuages
là où tout est beau
où la différence entre les hommes
accroît notre savoir et tolérance.

Luttons pour qu’un jour
ce rêve devienne réalité.
donnons nous tous la main
remplaçons le mot haine par celui d’amour !  » Eric de la BRUME (Poète belge)

Illustration par : Corinne GEERTSEN Art

La curiosité …

« La curiosité est une gourmandise. Voir c’est dévorer. » Victor HUGO (Poète, dramaturge, écrivain, romancier et dessinateur romantique français)

Persée et la tête de la Méduse …

 » Selon la prophétie, le roi d’Argos devait être tué par son petit-fils. Acrisios prit ses précautions et enferma sa fille Danaé dans une tour. Mais Zeus la séduisit sous la forme d’une pluie d’or. Plutôt que de tuer le fruit de cet amour, il enferma la mère et l’enfant dans un coffre qu’il jeta dans les flots. Les deux naufragés s’échouèrent sur l’île de Polydectès. Là, un pêcheur les recueillit et s’occupa de Persée. Le roi s’était épris de Danaé, mais il lui était difficile de l’approcher car son fils, devenu grand, veillait sur elle. Persée était un beau jeune homme, plein de fougue et de vaillance. Lors d’un repas, il eut l’impudence de promettre au roi de lui rapporter la tête de Giorgione et Polydectès le prit au mot.

Heureusement les dieux veillaient sur Persée, car nul mortel ne pouvait vaincre de monstre à trois têtes. Hermès l’arma d’une épée et Athéna lui remit l’égide qui, tel un miroir, permettait de voir sans être pétrifié. Persée reçut aussi des sandales ailées et un bonnet qui le rendait invisible. Sa bonne fortune fit qu’il arriva lorsque les Gorgones étaient endormies. Il trancha la tête de Méduse et ayant chaussé le bonnet, put s’enfuir sans être vu de ses soeurs. Sur le chemin du retour, grâce à la tête de la Méduse, il délivra Andromède qui avait été donnée en holocauste à un dragon. A la suite de quoi, ses parents lui accordèrent sa main.  Il changea Polydectès en pierre et ramena sa mère à Argos. Mais lorsqu’il voulu retrouver son grand-père, il le tua par mégarde au lancer de disque et la prophétie se réalisa.  » Marguerite FONTA ( Écrivain, passionnée de littérature et d’Histoire de l’art.)

 » Persée et la tête de Méduse  » – 1545/1554 –  Benvenuto CELLINI