» Des ciels gris de cristal. Un bizarre dessin de ponts, ceux-ci droits, ceux-là bombés, d’autres descendant ou obliquant en angles sur les premiers, et ces figures se renouvelant dans les autres circuits éclairés du canal, mais tous tellement longs et légers que les rives, chargées de dômes, s’abaissent et s’amoindrissent. Quelques-uns de ces ponts sont encore chargés de masures. D’autres soutiennent des mâts, des signaux, de frêles parapets. Des accords mineurs se croisent et filent, des cordes montent des berges. On distingue une veste rouge, peut-être d’autres costumes et des instruments de musique. Sont-ce des airs populaires, des bouts de concerts seigneuriaux, des restants d’hymnes publics ? L’eau est grise et bleue, large comme un bras de mer. – Un rayon blanc, tombant du haut du ciel, anéantit cette comédie. » Arthur RIMBAUD (Poète français / Poème en prose extrait de son recueil Les Illuminations/1873)







quelle magnifique séquence de suggestions
J’aimeAimé par 1 personne
Merci d’avoir apprécié l’ensemble – Passez une agréable journée ♥
J’aimeAimé par 1 personne
Merci une très belle journée à toi aussi.
J’aimeAimé par 1 personne
Un beau billet ! Merci
J’aimeAimé par 1 personne
Merci beaucoup Emilia 🙂 Ravie que vous ayez apprécié. Passez une merveilleuse journée ♥
J’aimeAimé par 1 personne
Merci pour ton gentil message – j’ai mis une réponse collective – veux-tu m’excuser 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Tu as bien fait France – Pas de souci et à nouveau prompt rétablissement ♥
J’aimeJ’aime