» Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie. L’ampleur du ciel, l’architecture mobile des nuages, les colorations changeantes de la mer, le scintillement des phares, sont un prisme merveilleusement propre à amuser les yeux sans jamais les lasser. Les formes élancées des navires, au gréement compliqué, auxquels la houle imprime des oscillations harmonieuses, servent à entretenir dans l’âme le goût du rythme et de la beauté. Et puis, surtout, il y a une sorte de plaisir mystérieux et aristocratique pour celui qui n’a plus ni curiosité ni ambition, à contempler, couché dans le belvédère ou accoudé sur le môle, tous ces mouvements de ceux qui partent et de ceux qui reviennent, de ceux qui ont encore la force de vouloir, le désir de voyager ou de s’enrichir. » Charles BAUDELAIRE (Poète français – Poème en prose extrait de son recueil Le Spleen de Paris / 1869)





Superbe texte et magnifiques oeuvres… Une âme fatiguée des luttes de la vie. Merci Lisa ! Et excellente journée de samedi.
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Si mon article a pu vous apporter un petit quelque chose de positif, eh bien cela me fait plaisir. Prenez soin de vous Marie-Anne et merci infiniment ♥
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Je me souviens de jours plus heureux avec votre texte, où j’étais en Bretagne en vacances… Où la mer était une merveille, où je pouvais, encore jeune y nageait longtemps. Et les repas le long des ports ! C’était il y a bien longtemps et plus de vacances… Pas de regrets. Encore Merci pour ce voyage dans le temps Lisa ❣️
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Avec plaisir Marie-Anne ♥
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Contente de relire ce magnifique texte de Baudelaire, si bien illustré ! Merci Lisa !
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Tant mieux alors 🙂 Merci d’avoir aimé l’ensemble Elisabeth. Passez un agréable dimanche ♥
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