
»J’ai appelé ma symphonie » du Nouveau Monde » parce que c’était la toute première œuvre que j’écrivait en Amérique. Selon moi, je pense que l’influence de ce pays ( c’est-à-dire les chansons folkloriques nègres, indiennes, irlandaises etc…) y est sensible et que cette œuvre, ainsi que toutes les autres écrites là-bas, diffèrent grandement de mes précédentes, aussi bien en termes de couleurs que de caractères … » Antonin DVORAK en 1894
(Vidéo : l’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE de BERLIN – Direction Herbert V.KARAJAN)
Antonin Dvorak est un compositeur tchèque, un de ceux (avec Bedrich Smetana, son compatriote) dont les racines de la musique furent très influencées par sa Bohème natale – Tout ce qui touche au folklore et à la vie rurale de cette dernière, fut ancré en lui et l’a profondément influencé.
Ce qui lui a permis d’acquérir une belle renommée , de se faire connaître et apprécier en dehors de son pays, ce n’est pas l’opéra avec lequel il a débuté, mais la musique instrumentale et particulièrement le genre » symphonie » . Il en a écrit neuf au total ; les trois dernières pouvant être considérées réellement comme des chefs-d’œuvres, notamment la très célèbre et populaire N°9 dite » du Nouveau Monde » composée, en ce qui la concerne, aux Etats Unis.
Tout a commencé en 1890 lorsqu’il a été engagé comme directeur du Conservatoire national de musique à New York. C’est vrai qu’au départ il a un peu hésité mais, après avoir pesé le pour et le contre, il a finalement accepté ce poste en 1891.
Une fois installé, il souhaita composer une oeuvre qui reprenne non pas des thèmes populaires du folklore américain y compris ceux des indiens, des esclaves noirs, voire même des irlandais ; mais des particularités très spéciales leur étant propres, et qu’il pouvait utiliser à bon escient . Au-delà de cela il y a également des parfums slaves, tout simplement parce qu’il était très nostalgique de son pays et qu’il y pensait fortement.
Le succès de cette œuvre va être grandiose. Elle sera intensément applaudie lors de sa création au Carnegie Hall de New York . C’est une partition magnifique, puissante, épique, claire, bien équilibrée, précise, lyrique, subtile,touchante, nostalgique assurément, traversant des moments graves et tristes, mélancoliques, et d’autres plus animés, vifs, dansants, lesquels se terminent dans un final un peu étrange mais absolument brillant. C’est un travail remarquable !
Bonjour Lisa, remarquable article travaillé comme d’habitude…. Merci et bonne journée ! ❤️
J’aimeAimé par 1 personne
C’est gentil Marie-Anne et je suis heureuse que cela ait pu vous plaire. Merci pour votre visite et votre intérêt et passez une très belle et sereine journée ♥
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Lisa 💖
J’aimeAimé par 1 personne
J’aime beaucoup Dvorak . Merci pour ce texte si informatif. 🥰🌹
J’aimeAimé par 1 personne
Une merveilleuse composition ! Merci de l’avoir appréciée et beau dimanche à vous Ugetse ♥
J’aimeJ’aime
J’aime beaucoup Dvorak. Merci de me le faire dècouvrir plus.
J’aimeJ’aime
Avec plaisir Ugetse et merci beaucoup ♥
J’aimeJ’aime
Ping : Symphonie N°9 Op.95 ( Du Nouveau Monde) … Antonin DVORAK — Plumes, pointes, palettes et partitions – TYT