Concerto pour violon Op.64 …. Félix MENDELSSOHN

Ce chef-d’oeuvre a demandé six ans d’écriture à Mendelssohn ( 1838-1845) . Il est dédié à son ami le violoniste allemand Ferdinand David à qui le compositeur a demandé des conseils pour la partie violon, et qui le créera à Leipzig en 1845.

Malheureusement Mendelssohn ne pourra y assister car il était souffrant. Un mois après son décès en 1847 , ce magnifique Concerto sera joué à nouveau, interprété cette fois par celui qui fut son protégé à savoir le talentueux violoniste austro-hongrois Joseph Joachim.

Joseph JOACHIM

C’est une partition très raffinée dans son style, virtuose, brillante, mélodieuse, assez magique,  limpide, virtuose, délicate. Elle porte en elle une sorte de très belle fragilité et le violon ressemble à une aria opératique.

( Interprétation : Yehudi MENUHIN ( violon ) – Wilhelm FURTWÄNGLER à la direction de l’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE BERLIN )

Les arbres …

 » Aimez et vénérez, ne tuez pas les arbres ;
Un pays meurt, après que ses grands bois sont morts ;
Aucun n’est protégé par la splendeur des marbres,
Et, les abris perdus, les peuples sont moins forts.

Ce n’est pas seulement pour la douceur du rêve
Par nous goûtée en l’ombre apaisante des bois.
Qu’il conviendra toujours de respecter leur sève,
Sœur pâle du sang rouge et sacrée autrefois ;

Les bois gardent en eux l’âme de la patrie,
Son vieil esprit, les mœurs, son antique rigueur ;
Quand la sève à flots coule en la forêt meurtrie.
C’est comme un peu de sang perdu par notre cœur.

Un être obscur et doux vraiment dort sous l’écorce
Les chênes autrefois étaient des demi-dieux.
Protecteurs de la race et gardiens de la force.
Et leur horreur sacrée étonnait nos aïeux.

Oui, nous devons aimer la forêt fraternelle,
Dont l’âme épanche encor le silence et la paix,
La paix des jours premiers réfugiée en elle,
En la verte fraîcheur de ses rameaux épais.

Et parfois j’ai rêvé qu’étendant sur la terre
À nouveau son empire et son calme divin,
Elle nous survivait, auguste et solitaire,
Ayant enseveli tout le vain bruit humain. » Henri CAZALIS dit Jean LAHOR (Médecin et poète symboliste français / Les arbres est un poème écrit en juin 1903 à l’occasion de la Fête de l’arbre)

Photo James SANDERS

L’utilisation du thé …

 » L’utilisation du thé est fortement recommandée. De cette façon la continuité des idées distinctes peut être préservée grâce à son pouvoir inégalé d’éliminer ou de prévenir somnolence et engourdissement. Le thé génère une disponibilité ardente, dissipe l’oppression, maintient l’œil en éveil, nettoie la tête, anime la pensée, insuffle une vigueur renouvelée à l’invention, éveille les sens, purifie le cœur et l’esprit, entretient et augmente les idées déjà vives en elles-mêmes et excite les pouvoirs de l’intellect. » Thomas SHORT (Physicien anglais, épidémiologiste et historien médical)