« À celle qui est infiniment jeune.
Parce qu’aussi elle est infiniment mère.
À celle qui est infiniment droite.
Parce qu’aussi elle est infiniment penchée.
À celle qui est infiniment joyeuse.
Parce qu’aussi elle est infiniment douloureuse.
À celle qui est infiniment touchante.
Parce qu’aussi elle est infiniment touchée.
À celle qui est infiniment céleste.
Parce qu’aussi elle est infiniment terrestre.
À celle qui est infiniment éternelle.
Parce qu’aussi elle est infiniment temporelle.
À celle qui est Marie.
À celle qui est la plus près de Dieu.
Parce qu’elle est la plus près des hommes » Charles PEGUY (Écrivain et poète français/ Extrait de son livre Le porche du mystère de la deuxième vertu)

Pour cette fête de la Vierge, j’ai choisi un des mouvements du Salve Regina HWV 241 de Georg Friedrich HÄENDEL : une œuvre sacrée composée et créée en 1707 en la Basilique Santa Maria Montesanto de Rome. L’interprétation est la voix magnifique et céleste de Emma KIRKBY, accompagnée par le LONDON BAROQUE, un orchestre sur instruments anciens fondé en 1978.