
La Renaissance italienne se divise en différentes périodes : la Pré-Renaissance à savoir le Trecento (XIIIe et XIVe siècles) – la Première Renaissance c’est le Quattrocento( XVe ) et celle dite la Haute Renaissance est le Cinquecento (XVIe). Dans chacune se trouvent des artistes qui se sont distingués parce qu’ils ont été ce que Giorgio Vasari a appelé des précurseurs, des initiateurs, ou des maîtres accomplis. Elle est née en Italie, puis elle s’est diffusée dans toute l’Europe. Elle se terminera à la fin du XVIe siècle avec la naissance du Maniérisme.
Au Quattrocento, Florence fut une vraie belle référence et un grand centre culturel. Au Cinquecento, elle sera supplantée par Rome où la Renaissance va s’épanouir parce que les papes vont appeler à leurs côtés des très grands et merveilleux artistes, des génies tant architectes, que sculpteurs et peintres.
Certes l’époque médiévale fut riche, mais la Renaissance le fut bien plus encore en bien des domaines. Ce sera une véritable révolution. L’art en fait partie et son statut changera : autrefois mécanique, il deviendra libéral . Qu’est-ce qui le caractérise : eh bien c’est un retour (Rinascimento : Renaissance) sur ce que proposait l’Antiquité gréco-romaine (tombée alors dans l’oubli) tant d’un point de vue esthétique que thématique : on reprend les nus, les statues équestres, les bustes etc… On traite le marbre et on coule le bronze.
Ce retour est arrivé tout simplement parce qu’il y a eu des découvertes archéologiques intéressantes. La découverte de chefs-d’œuvre ensevelis, on s’en imprègne, on les copie. Par ailleurs, on s’adonne à la lecture d’auteurs de cette époque dont les ouvrages et autres manuscrits étaient conservés dans des monastères ou des bibliothèques. Ce sont des textes qui reprennent souvent la valeur humaine et l’importance intellectuelle.
A la Renaissance, l’homme (et sa beauté divine) est placé au-dessus de tout et on se pose des questions sur tout ce qui l’entoure. Le corps de l’homme à l’Antiquité c’était la beauté idéale d’Apollon, la force d’Hercule, le délicat des trois Grâces . Sous la Renaissance, la sculpture italienne est très moderne, les corps sont quasi parfaits, les visages très expressifs. Comme indiqué ci-dessus, c’est dans l’art gréco-romain que les sculpteurs vont puiser avec une grande ferveur ce retour vers le subtil, l’idéal parfait, l’harmonie. Ils vont se l’approprier, le modifier, le ré-inventer et y ajouter les connaissances . Ils vont aborder tous les sentiments, les émotions, les peurs, les tourments de l’homme et les expriment au travers d’œuvres magnifiques, originales passionnées, délicates, raffinées.





Le musée du Louvre , après bien des fermetures et des reports, nous permet ( enfin ! mais pour une courte durée à savoir jusqu’au 21.6.seulement ) de voir la magnifique, fascinante et exceptionnelle exposition organisée dans le Hall Napoléon, laquelle nous entraîne dans le vif de la Renaissance italienne à une époque qui retient deux grands sculpteurs à savoir Donatello et Michel Ange, mais également de nombreux autres artistes, un peu moins connus pour certains, mais vraiment talentueux – 140 œuvres y sont exposées : certaines viennent du musée du Louvre, d’autres de musées italiens , mais aussi d’églises ou de collections privées. Elle est organisée en collaboration avec le Castello Sforzesco de Milan.





Elle s’intitule : Le corps et l’âme – De Donatello à Michel Ange (Prolongée jusqu’au 21.6.2021) en différentes parties : La fureur et la grâce , Emouvoir et convaincre, De Dyonisos à Apollon . Cette exposition est en quelque sorte le second volet de l’expo Le Printemps de la Renaissance que ce même musée avait consacré en 2013 à l’époque sur l’art de la Renaissance au Quattrocento, en association avec le Palazzo Strozzi de Florence.
Celle-ci couvre la période allant de 1460 à 1520. Une époque durant laquelle la sculpture connaitra une grande révolution, due au fait que les artistes expriment les sentiments de façon très expressive et novatrice dans leur travail. Ce n’est pas une expo qui traite uniquement de l’art florentin ou la façon de travailler à Florence précisément , mais elle concerne également ce qui se faisait en Lombardie (Italie du Nord) .
Les émotions, les ressentis venus de l’âme et autres sentiments profonds vont se placer, de façon importante, au cœur de l’art notamment avec, non seulement, le travail touchant proposé par Donatello dès 1450, celui du sublime de Michel-Ange plus tard et par d’autres aussi . Les artistes sont à la recherche de l’harmonie parfaite, des gestes naturels, de la beauté expressive qui fut celle que l’on pouvait trouver en sculpture durant l’Antiquité gréco-romaine.
Puisque l’expo fait référence à ces deux grands artistes que furent Donatello et Michel-Ange, je vous propose de mieux les connaitre :
- Donato di Niccolo di Betto Bardi dit : DONATELLO


Bien que les dates de naissance et de mort de Donatello ne soient pas garanties comme tout à fait exactes , on pense qu’il est né en 1386 à Florence et mort dans cette ville en 1466. Il a été formé chez un peintre et sculpteur de Florence : Biccidi Lorenzo, puis travaillera dans l’atelier de Lorenzo Ghiberti qui va lui apprendre à travailler le bronze notamment. C’est là qu’il rencontre Filippo Brunelleschi avec lequel il va fortement s’intéresser à la civilisation gréco-romaine.
Donatello fut l’un des premiers sculpteurs à s’intéresser à l’art de l’Antiquité , voire même être totalement fasciné par elle . Et non seulement il s’y intéresse, mais il approfondira cet intérêt en reprenant les enseignements, les matériaux de cette époque pour mieux comprendre, et se tournera vers cet idéal qui en était la caractéristique importante. Toutefois, il ne se contentera pas de rester sur ces acquis ! Ce sera un homme de son temps, moderne, un véritable chercheur toujours en quête de nouveautés, d’expressionisme poussé, de passion pour les avancées techniques, de recherches minutieuses pour avancer de façon novatrice, voire même révolutionnaire dans l’art de la sculpture.
Ses œuvres raffinées sont dotées d’une grande expressivité. On a souvent dit qu’il donnait vie à ses pièces . Il fut le premier à réaliser la sculpture d’un nu en bronze de taille humaine. Ses recherches et son travail vont en influencer plus d’un et pas uniquement dans le domaine de la sculpture d’ailleurs (notamment Michel-Ange) . Les peintres le seront eux aussi, notamment pour les fresques murales.
Florence, à l’époque où il est né, est une ville très florissante que ce soit d’un point de vue économique, commercial, mais aussi culturel. De par les riches et influentes familles qui y vivaient, elle était une cité-État avec propre monnaie en or (florin). Malgré tout ce qu’ elle a dû affronter par le passé : des guerres, des séditions, des crises politiques , une crise financière grave, la peste noire, la famine etc… elle demeurait une ville importante. Au milieu de la misère se trouvaient des riches familles qui vivaient dans l’opulence et se disputaient le pouvoir. A la tête de Florence, se trouvait Cosme Médicis, qui va installer sa célèbre famille sur cette ville durant des siècles.

Cosme de Médicis se plaisait à réunir dans son palais tout ce qui compte de personnalités culturelles. De plus il fut un grand mécène, soutenant les artistes peintres ou sculpteurs, architectes également ( Brunelleschi, Giotto, Masaccio, Della Francesca et bien sur Donatello ) . En cela, son petits fils Laurent de Médicis lui ressemblera beaucoup.
Donatello a été un sculpteur qui a connu le succès de son vivant. Il a très vite reçu des commandes importantes pour des édifices religieux de Florence (notamment la Cathédrale Santa Maria del Fiore) et son travail pour les représentations de David, Saint Jean-Baptiste et autres apôtres va beaucoup plaire. Ce sont d’ailleurs des sculptures qui inspireront un jour Michel Ange.

Le succès de son travail sur le marbre et le bronze est tel que sa réputation ne va pas se borner à Florence, elle va s’étendre dans toute l’Italie et il ira travailler dans d’autres villes de la péninsule comme Rome, Venise, Modène, Ferrare, Sienne etc… , mais reviendra toujours dans sa ville natale. Cosme de Médicis va en faire son protégé, le soutiendra beaucoup financièrement parlant, ce qui lui permettra de ne pas se faire de souci pour le côté financier et penser uniquement à sa sculpture. Il va honorer de nombreuses commandes pour Florence.
Le soutien de Cosme Ier va même perdurer après sa mort car il laissera des instructions testamentaires concernant Donatello, à savoir que son héritier Pierre Ier a dû non seulement continuer le mécénat et le protectorat envers l’artiste, mais lui concéder une rente et une maison. Lorsque Donatello décèdera à son tour, il aura droit à des funérailles exceptionnelles pour un artiste et selon le vœu qu’il exprima, il sera enterré auprès de Cosme Ier en l’église San Lorenzo de Florence. Après Pierre Ier, Laurent de Médicis dit Le Magnifique se révèlera être un grand mécène et promoteur des arts lui aussi.
2. Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simon dit : MICHEL-ANGE

Michel-Ange, maître du sublime, virtuose du marbre, grand admirateur de l’Antiquité, passionné de mythologie, a été doué que ce soit dans la sculpture son art de prédilection, mais aussi dans la peinture(ce sont les fresques qui l’attirent surtout / Celles de la Chapelle Sixtine, des chefs d’œuvre, vont l’occuper de 1508 à 1512) , l’architecture et même la poésie. Il avait la réputation d’être un forcené du travail, un perfectionniste jamais véritablement satisfait des œuvres sur lesquelles il travaillait et qu’il abandonnait souvent car n’arrivant pas à obtenir ce qu’il souhaitait. Il a été le père du mouvement maniériste (1520/1580) entre Renaissance et Baroque.
On peut vraiment affirmer qu’outre son immense talent, sa grande chance aura été de se trouver à Florence, à une époque où les artistes étaient vraiment protégés par les grandes familles, notamment les Médicis. Plus que quiconque, il va être un maître dans ce duo formé par le corps et l’âme (sujet de l’expo de ce jour), dans cette recherche de la beauté idéale du corps humain, lequel pour lui a toujours eu un dessein divin. Il s’est énormément intéressé à l’anatomie pour pouvoir parfaitement représenter un corps, il a même été jusqu’à pratiqué des dissections anatomiques sur des cadavres qu’il trouvait dans le couvent de Santo-Spirito. .
Un sculpteur très inventif, doté d’un talent inné, profondément original, toujours en conflit entre le religieux et le profane , reconnu de son vivant comme étant véritablement un surdoué dans son art. Une carrière longue de 75 ans, avec un immense succès de son vivant et une biographie qui lui sera même consacrée dès 1552 !
Il est né dix ans après la mort de Donatello. Quand il débutera la sculpture, ce dernier avait été mis un peu de côté par de nouveaux artistes qui proposaient autre chose. Michel-Ange, au contraire, va tenir à se rapprocher du travail, des principes, des procédés, du style de Donatello. Par ailleurs, il va se former intellectuellement dans le milieu culturel où il se trouvait quand il vivait au palais de Laurent de Médicis, en début de sa carrière. A cela s’ajoutaient toutes ses réflexions personnelles sur la foi, le mystique.
Considérant que le summum de la sculpture se trouvait dans la taille d’un bloc de pierre, il va très tôt se tourner vers le marbre, une matière qui deviendra une véritable passion pour lui. Avant de tailler, il dessine de nombreuses esquisses qu’il étudie avec beaucoup de précision et minutie.
Son travail a eu énormément d’influence ( et il a servi de modèle) sur les sculpteurs français notamment Carpeaux, surtout Rodin au XIXe siècle qui découvre Michel-Ange lors de ses promenades au musée du Louvre. Il va être l’un de ses plus fervents admirateurs, n’hésitant pas à se rendre à Florence pour mieux le connaître.
Michel-Ange fut, ce que l’on peut appeler un artiste complet, un grand sculpteur, mais également un dessinateur (il a laissé beaucoup de dessins qui permettent de se rendre compte combien il était doué dans cet exercice) , un peintre, un architecte, un urbaniste et un poète à ses heures perdues. On parle peu de cette activité poétique, mais il a quand même écrit plus de 300 poèmes.
En grande partie, des textes d’amour probablement adressés à Vittoria Colonna, une femme passionnée, charismatique, issue de la grande noblesse, mariée à un général qui s’était distingué dans la bataille de Pavie, le marquis Ferrante Francesco d’Avallo. Elle a beaucoup souffert de ses nombreuses infidélités. En 1535, elle rencontre Michel-Ange. Il a 63 ans, elle 46. Leur grande amitié se fera plus intime trois ans plus tard. Elle s’était jetée à corps perdu dans la religion et va beaucoup contribuer à renforcer la foi du sculpteur et l’inspirer pour la poésie. Elle fit le choix d’habiter dans un couvent, non loin de l’appartement où il vivait. Elle meurt en 1544. Il était à ses côtés : « Rien ne me désole tant que de penser que je l’ai vue morte, et que je ne lui ai pas baisé le front et le visage, comme j’ai baisé sa main. »
» Il n’était point besoin à ton alme beauté de me lier, déjà vaincu, par quelque corde. Car s’il m’en souvient bien, d’un seul regard je fus proie et captif. Aux grands tourments que nous savons, force est qu’un faible cœur cède. Mais qui jamais croira que, pris à tes beaux yeux, en peu de jours, un bois brûlé, desséché, reverdisse ? … » MICHEL-ANGE (Madrigal LII / Extrait de son recueil Poésies)
Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni est né en 1475 à Caprese, non loin de Florence, dans une famille plutôt bourgeoise qui comptait 5 enfants. Il perd sa mère à l’âge de 6 ans, son père, Ludovico Buonarroti, premier magistrat, est très occupé et le confie à une nourrice. Passionné par le dessin dès l’enfance, c’est auprès du mari de cette femme, un tailleur de pierre, qui naîtra sa passion pour la sculpture.


A l’âge de 13 ans, et malgré les réticences paternelles, il finit par convaincre son père de le laisser vivre sa passion. Ce dernier le fait entrer chez un peintre Domenico Ghirlandaio. Michel-Ange ne se sentira pas franchement heureux car la peinture n’est pas ce qu’il préfère. Il rencontre un jour un disciple de Donatello, Bertoldo Di Giovanni , qui enseigne l’art de la sculpture dans une petite école financée par Laurent Médicis, le prince de Florence, dit le Magnifique, bel homme, intelligent, doté d’un grand sens politique, orgueilleux, aux dires de tous : un véritable tyran, mais aussi un collectionneur et un mécène avisé.
Le talent de l’adolescent ne passe pas inaperçu. Il est très vite se faire remarquer par Laurent Médicis qui, après avoir obtenu l’accord de Ludovico Buonarrotti, le prend sous son aile et l’installe dans son palais. Un lieu où il va pouvoir non seulement rencontrer tout ce qui compte de personnalités importantes dans le domaine artistique et culturel, lesquelles vont sceller de façon assez définitive son spirituel et son humanisme, mais il pourra également admirer des statues de la Grèce antique faisant partie des collections de son protecteur.

Reprenant une technique de Donatello ( stilacciato) il commence des par des bas-reliefs magnifiques toujours encouragé et soutenu financièrement par Laurent Médicis. Malheureusement, ce dernier décède en 1492. Son fils Pierre n’est pas du tout intéressé par Michel-Ange, et non disposé à poursuivre le mécénat et protectorat de son père. Il quitte Florence, se rend à Bologne, et arrive à Rome en 1496, précédé non seulement par sa réputation, son talent, mais aussi ses nombreuses connaissances techniques dans de nombreux domaines.
Six ans plus tard, c’est le retour à Florence où diverses et importantes commandes l’attendent. En 1505, le Pape Jules II le rappelle à Rome pour qu’il réalise son monument funéraire. Un travail énorme, tout en marbre de Carrare, qui finalement restera inachevé car Michel-Ange est reparti pour Florence et ne travaille qu’à temps partiel sur ce projet.
En 1508, retour à Rome, toujours à la demande du Pape, pour exécuter des fresques dans la voûte de la Chapelle Sixtine. Un travail épuisant qui va lui prendre quatre années de sa vie. En peinture, c’est, en effet, dans le travail fresquiste que Michel-Ange s’est distingué. Ce n’était pas un travail facile, car il nécessitait d’avoir beaucoup de maîtrise, de minutie. En cela, Michel-Ange a laissé des chefs-d’œuvre.


En peinture sur support, la seule que laissera Michel-Ange, sera le tableau Tondo Doni (tempera sur bois-très ancienne technique picturale. Pigments de couleurs mélangés avec un jaune d’œuf ou de la colle. La préparation est émulsionnée avec de l’eau. Il faut être très rapide pour l’utiliser car elle sèche très vite ) datant de 1506/1508, une commande des époux Doni, Agnolo et Maddalena, que l’on peut admirer à la Galerie des Offices de Florence

En 1513, Jules II décède. Son successeur le pape Léon X demande à Michel-Ange de retourner à Florence pour terminer différents chantiers . A la mort de Léon X en 1521, un nouveau pape est nommé : Clément VII. Avec lui, Michel-Ange va énormément se consacrer à l’architecture que ce soit à Rome, mais aussi à Florence. Des gros travaux qui vont avoir raison de sa santé. Dans ce domaine, comme dans la sculpture ou la peinture, Michel-Ange va favoriser le monumental, le majestueux. Il sera, du reste, vivement critiqué pour agir de la sorte. Et pourtant, ses œuvres sont empreintes de profondeur et d’émotion.
Il meurt à Rome en 1564 à l’âge de 89 ans – Il repose à Florence en l’église Santa Croce.
Avant de terminer sur ce merveilleux artiste, j’aimerai dire un petit mot sur 1) son superbe groupe sculpté La Pietà, d’une grande richesse, merveilleux exemple du génie, du raffinement, du caractère profond et méditatif de cet artiste. On note la minutie qui a été apportée aux moindres détails, que ce soit dans les plis du vêtement de la Vierge, la finesse de son visage, le pagne du Christ, sa chevelure, mais également son corps. Tout y est infiniment touchant notamment dans les gestes de la mère qui soutient son fils.
Elle se trouve désormais dans une chapelle en la Basilique Saint-Pierre de Rome. Une œuvre de jeunesse puisqu’il n’avait que 23 ans. Elle lui a été commandée en 1497 par le cardinal Jean Bilhères de Lagraulas, ambassadeur de France, et sera achevée en 1499. Il souhaitait qu’elle soit placée comme ornement dans la chapelle des Rois de France, la chapelle Pétronille en la basilique Saint-Pierre de Rome . C’est un banquier, Jacopo Galli, qui va la financer. Malheureusement, l’ambassadeur décède avant même qu’elle ne soit terminée (1499) . C’est une splendeur sculpturale est la seule qui porte la signature de Michel-Ange. En effet, son nom en latin Michael Angelus Bonarottus.Florent.Faciebat est inscrit sur le bandeau qui se trouve sur la poitrine de la Vierge.


Il reviendra sur le thème de la Pietà entre 1547/1555 avec la Pietà Bandini où l’on retrouve le Christ mort, la Vierge, Marie-Madeleine et Nicodème (ce dernier a les traits de Michel-Ange) . La dernière sera exécutée en 1555/1564, il s’agit de la Pietà Rondanini (Castello Sforzesco à Milan)


2) Son David, célèbre dans le monde entier. Trois années ont été nécessaires pour qu’il sorte du bloc de marbre de carrare, monumental (4,34 m) qui lui fut confié en 1501 ; un bloc laissé un peu à l’abandon par d’autres qui avait renoncé à l’utiliser. Michel-Ange fait le choix de représenter un jeune homme très viril, magnifique, qui devait servir, au départ, comme ornement du Duomo, mais qui sera finalement installé sur la Place de la Seigneurie à Florence. Désormais, on peut l’admirer à la Galleria dell’Academia de Florence.
On va s’extasier devant cette sculpture, expressive, audacieuse, puissante, avec ce corps sublime, tout en rotation. Il était déjà très célèbre, reconnu comme un surdoué, les qualificatifs, louant ses qualités, ne feront que s’accroitre après cela.

Un articolo completo di ogni dettaglio, parecchio interessante per le notizie che porta e per le descrizioni delle opere e degli autori. Grazie Lisa🌹
Un article complet avec tous les détails, très intéressant pour les nouvelles qu’il apporte et pour les descriptions des œuvres et de leurs auteurs. Merci Lisa🌹
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Il m’est agréable de savoir que cet article vous a plu et l’avoir exprimé au travers de votre si gentil commentaire. Merci infiniment Marcello 🙂 Passez une très agréable journée ♥
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Merci ò vous Lis 🌹 Bonne journée à vou ausi 🙏🌹
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Magnifique chronique sur une exposition découverte sur papier et en virtuel ainsi que avec conférences… Tant pis, je ne profiterais pas de cette petite fenêtre d’ouverture ! 😉
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Le Covid a vraiment bouleversé toutes les expositions. Certains musées ont fait le choix d’annuler, d’autres de reporter, ou de prolonger, et certaines de laisser jusqu’au terme initialement prévu même si, malheureusement, celui-ci se termine dans peu de jours. Et c’est bien dommage pour celle-ci qui est superbe. Merci pour votre intérêt Tatoune et belle journée à vous ♥
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merci pour cet article passionnant, j’ai appris beaucoup de choses !
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Cela me fait plaisir de savoir qu’en dehors du simple fait de présenter une expo, il y a des explications, des détails ou autres, qui permettent de mieux comprendre le (le ou les) artistes, leur travail, leurs œuvres etc… Le savoir, comme vous venez de le faire, me ravit énormément. Merci Alban ♥
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