« Ah ! la lumière ! la lumière toujours ! la lumière partout ! Le besoin de tout c’est la lumière. La lumière est dans le livre. Ouvrez le livre tout grand. Laissez-le rayonner, laissez-le faire. Qui que vous soyez qui voulez cultiver, vivifier, édifier, attendrir, apaiser, mettez des livres partout ! … Victor HUGO ( Poète, dramaturge, écrivain, romancier et dessinateur romantique français, Extrait du discours d’ouverture du Congrès littéraire international en juin 1878)
Photo de l’artiste numérique et photographe Nemanja SEKULIC
Ce merveilleux Quatuor fait partie d’un cycle de six pièces qui furent dédiés à Haydn. Celui-ci fut écrit en 1782. Ce sont des pages très techniques, développées, imaginatives, éloquentes. Un bel hommage à un compositeur qui était , de base, l’inventeur du genre.
Mozart avait connu Haydn l’année précédente. Ce dernier avait 24 ans de plus que lui et malgré leurs différences en bien des points, il se sont beaucoup appréciés et admirés réciproquement.
‘ Lui seul a le secret de me faire sourire, de me toucher au plus profond de mon âme » affirmait Mozart
» Si je pouvais faire en sorte que pénètrent dans l’âme de chaque ami de la musique les travaux incomparables de Mozart, aussi profondément, avec un tel entendement musical et une si grande émotion que je les comprends, alors les nations rivaliseraient pour posséder dans leurs murs un tel trésor ! » disait Haydn .
C’est un très beau Quatuor, noble, expressif, dense, avec un Andante absolument superbe. Il a été joué lors de soirées musicales avec Haydn en 2nd violon et Mozart à l’alto.
» Le printemps donne à tout la vie et la beauté ; Chaque tige a sa fleur ; chaque fleur est superbe ; L’azur est souriant. La nature en gaîté Met des trésors d’amour et de bonheur dans l’herbe !
Dans les arbres, songeurs profonds, germe le fruit : La joie est par les airs ; tout est gonflé de sève ; Et ce jour trouble plus le penseur que la nuit, Car un plus grand mystère entre dans son grand rêve !
Dieu se laisse entrevoir, et sur des arbrisseaux, Êtres souffrants que nul doux parfum ne console, Une fleur vient d’éclore, un nid de passereaux : Encore de l’amour au sein d’une corolle ! » Jean AICARD (Poète, auteur dramatique français – Extrait de son recueil Les jeunes croyances/1867)
Photos-collages » Le printemps » par Jeanny KROEZE