Chopin a eu une grande passion pour le violoncelle et il a partagé une profonde amitié avec le violoncelliste Auguste Franchomme. C’est, d’ailleurs, avec lui qu’il interprètera cette merveilleuse Sonate en 1846 lors de son dernier concert parisien dans les Salons Pleyel à Paris, là où tout avait commencé, des années auparavant, pour lui.
Il y a quatre mouvements. Lors du concert, Franchomme et Chopin ne joueront pas le Ier car ils pensaient que le public parisien n’était pas prêt à l’entendre d’un point de vue technique strictement musical. Ils ne joueront donc que les trois autres.
C’est page très complexe, crépusculaire, spirituelle, fortement tourmentée, dans lequel le piano et le violoncelle sont magnifiquement en fusion et osmose.