» Courtisane au sein dur, à l’œil opaque et brun
s’ouvrant avec lenteur comme celui d’un bœuf,
ton grand torse reluit ainsi qu’un marbre neuf.
Fleur grasse et riche, autour de toi ne flotte aucun
Arôme, et la beauté sereine de ton corps
Déroule, mate, ses impeccables accords.
Tu ne sens même pas la chair, ce goût qu’au moins
Exhalent celles-là qui vont fanant les foins,
Et tu trônes, Idole insensible à l’encens.
– Ainsi le Dahlia, roi vêtu de splendeur,
Elève sans orgueil sa tête sans odeur,
Irritant au milieu des jasmins agaçants ! » Paul VERLAINE (Poète français / Extrait de la dernière section des Poèmes Saturniens en 1866)

Oh ! Les jolis pompons !
Quand ils auront gonflé
Donneront aux flonflons
Des notes parfumées…
Dont joueront en bouquets
D’haleines sans le son,
Du bout de leur bonnet
De laine les poupons.
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Que c’est mignon et bien tourné ! … Merci beaucoup Pat ♥
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Superbe harmonie 🙂 Merci
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Avec plaisir France et merci ♥
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