» Depuis que dans le ciel » les nuages qui passent … Là-bas … Là-bas … Les merveilleux nuages » , évocation de Baudelaire, s’étirent , se gonflent, se déchirent, s’effilochent, se bousculent, se boursouflent, s’effrangent, s’écartèlent, s’enflent … Ces nuages n’ont jamais été les mêmes. Entrez dans un musée, et vérifiez : depuis des siècles, les formes inventées par les peintres auront été pareilles à celles des nuages. A une différence près : un peintre ne peut avoir d’autre ambition que d’inventer un nuage qui ne soit ni un cumulus, ni un stratus, ni encore un cirrus ou un altostratus, un stratocumulus, un cirrostratus, un cirrocumulus, un nimbostratus, un altocumulus ou un cumulonimbus. A moins qu’il ne se satisfasse de la piteuse ambition d’appartenir à une école. » Pascal BONNAFOUX ( Écrivain et historien de l’Art, français)







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