
» J’entends Guillaume Tell pour la trentième fois et je suis de plus en plus convaincu que nous, compositeurs d’aujourd’hui, sommes des pygémées comparés au géant. Je considère Guilaume Telle comme l’égal de la Divine Comédie, une véritable épopée. Je ne comprends par que quelqu’un qui aime et cultive la musique, ne se prosterne pas devant cette sublime et divine création, devant ce miracle de l’art. » Vincenzo BELLINI » (Compositeur italien )
« Le premier et le troisième acte ont été composés par Rossini. Dieu a écrit le second » Gaétano DONIZETTI ( Compositeur italien )
(Vidéo : Ouverture – Ricardo MUTI à la direction de l’ORCHESTRE DE LA SCALA DE MILAN )
Guillaume Tell sera la dernière œuvre lyrique écrite par Rossini, l’unique fois où il va décider de composer un » grand opéra à la française « . Il sera créé à l’Opéra de Paris, salle Le Pelletier en 1829 , puis à Lucques en Italie deux ans plus tard. Le livret fut inspiré par une tragédie de Friedrich Von Schiller adaptée en français par Etienne de Jouy et Hippolyte Bis.
C’est vraiment un chef-d’oeuvre spectaculaire, passionnant, enthousiaste, énergique, trépidant, riche en couleurs. Une intrigue amoureuse avec en toile de fond l’histoire du héros suisse qui se révolte contre le pouvoir du tyrannique gouverneur des cantons de Schwitz et Uri, Gesler. Sa bravoure dans ce combat va apporter liberté et indépendance à son pays.
La musique est réellement brillante, » en relief » , ne manquant pas de panache, d’éloquence, de cohérence, de noblesse. L’Ouverture est une véritable symphonie à elle toute seule, avec un Galop final absolument époustouflant, magnifique et bien enlevé.
( Vidéo : Sombre Forêt ( S’allontanano alfine…Selva opaca ) Acte II – Maria CALLAS – ORCHESTRE de la SOCIETE DES CONCERTS DU CONSEVATOIRE sous la direction de Nicolo RESCIGNO )