2019 est l’année de la Renaissance en France et de très nombreuses manifestations ( 500 semble t-il ) seront au programme ! Il est un peu difficile de toutes les nommer ou de toutes les voir. En conséquence, je vous parlerai de celles qui ont retenu mon attention, où je me suis rendue ou me rendrai prochainement , à savoir : l’exposition très attendue proposée par le musée du Louvre sur Léonard de Vinci à l’automne ( il est mort à Amboise en mai 1519) , celle sur l’histoire du château royal de Chambord (début de sa construction selon les Lettres royales du 6 septembre 1519) et enfin celle de ce jour qui célèbre le 500e anniversaire de la naissance de l’un de nos rois de France : Henri II
Avant toute chose la Renaissance – Ce terme provient de Rinascita, inventé au XIVe siècle par Pétrarque et employé aussi par Boccace ( écrivains italiens) – C’est une période qui couvre un important mouvement artistique, intellectuel, scientifique. Elle née en Italie (Toscane ) au XIVe . Le peintre, architecte et écrivain italien Giorgio Vasari parlera de Rinascimento de la bella maniera dans Les Vies des plus grands peintres, sculpteurs et architectes pour définir un nouveau mouvement littéraire et artistique qui se propagera en Europe au XVIe siècle.
Elle a vu naître de grands fléaux comme la peste, des rivalités extrêmes entre différents pays, des guerres particulièrement difficiles et meurtrières, des moments de véritables chaos, et pourtant ! Pourtant, ce fut une époque économiquement florissante durant laquelle on note de grands changements que ce soit sur le plan économique, social, politique ou intellectuel. Les routes ouvertes sur l’Orient ont favorisé les échanges, de grandes explorations et découvertes ont été rendues possibles grâce à l’ouverture des voies maritimes etc…
La Renaissance va s’ouvrir sur une philosophie prônant l’être humain et ses valeurs : l’humanisme ( Erasme, De la Mirandole ou Thomas More furent de grandes figures de ce mouvement ) – Avec lui, c’est , entre autres, le retour aux textes anciens. On note aussi un ensemble assez important de réformes tant sur le religieux, que sur la pensée et l’écriture ( Gutenberg et l’imprimerie ) . François Ier, surnommé le « père des Arts et des Lettres » a été totalement immergé dans cette culture humaniste.
C’est également l’arrivée des premiers banquiers, généralement issus de grandes familles qui s’imposent et rivalisent entre elles en tant que véritables empires de la finance ( Les Médicis ou les Pazzi en Italie, les Fugger en Allemagne ) . Par ailleurs, les riches marchands vont prospérer le commence à un point tel qu’il se développe considérablement et voit la création des premières sociétés. Les innovations sont nombreuses elles aussi dans le domaine militaire ( infanterie, artillerie et fortification ) ou médical (Ambroise Paré dans le domaine de la chirurgie , puisqu’il est à l’origine de la création d’instruments nouveaux) .
Sans oublier l’art et son développement incroyable en littérature, architecture, sculpture, peinture (Léonard de Vinci, Raphaël, Michel-Ange, Botticelli, Andrea del Verrocchio ont, entre autres, merveilleusement illustré le Cinquecento italien et certains d’entre eux ont beaucoup fréquenté la Cour de Henri II et son épouse Catherine de Médicis qui furent de grands mécènes comme François Ier ) . Les artistes vont vouloir se rapprocher davantage de l’Antiquité grecque et romaine (Giotto sera, notamment, l’un des premiers à s’engager dans cette voie et influencer d’autres artistes à le suivre) –
Dans la période tardive de la Renaissance, on trouve le mouvement du maniérisme (1520/1580 ) qui va quelque peu bouleverser tout ce qui se faisait avant : on révolutionne en rompant avec la perfection, la maîtrise de la perspective, l’exactitude de l’espace, l’union harmonieuse des couleurs, pour tenter d’aborder davantage un rapprochement avec l’émotionnel. C’est, dirons-nous, une voie qui conduira vers le baroque. Avec l’art naissent les mécènes issus des Cours princières à commencer par les rois eux-mêmes.
Quant à la Renaissance française, elle couvre la période allant de 1483 à 1562 . Elle est arrivée en France fin du XVe siècle dans le Val de Loire , suite à la guerre lancée contre l’Italie par Charles VIII dans le but de conquérir Naples. Ce pays a complètement enthousiasmé celles et ceux qui se sont rendus là-bas et y ont découvert un art architectural, sculptural et pictural magnifique et raffiné. Les rois de France ont immédiatement souhaité inviter ces artistes italiens notamment les peintres, les orfèvres, les ébénistes.
Certes la France souffrait énormément des guerres qui furent dévastatrices, mais elle a profité de toute l’exaltation des innovations, découvertes, inventions etc… citées ci-dessus. Malheureusement, si les bourgeois s’enrichissaient, si les aristocrates devenaient de plus en plus prospères, le peuple , pauvre de lui, ne connaissait que la misère extrême et ne profitait absolument pas de ces fastes de la Renaissance dont, d’ailleurs, ils ignoraient tout.
Après ce petit aperçu pour situer l’époque, revenons donc à celui qui est, ce jour, l’objet de mon post : HENRI II- Une superbe exposition lui est consacrée pour célébrer le 500e anniversaire de sa naissance. Elle a lieu au musée d’archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye ( ville où il est né ), lequel est installé à l’intérieur du château de Saint-Germain-en-Laye et s’intitule :
» HENRI II – Renaissance à Saint-Germain-en-Laye » jusqu’au 14 juillet 2019 au travers d’une centaine d’œuvres prêtées par des musées nationaux et internationaux comme par exemple le Palais Pitti de Florence )


Henri II a beaucoup aimé résider au château de Saint-Germain-en-Laye. Il en fera sa résidence principale . Cette demeure fut fondée aux environs de 1124 , puis complètement mise de côté. Elle renaîtra sous François Ier qui l’appréciait. C’est là que naîtra Henri. François Ier lui avait apporté un renouveau architectural assez important tout en conservant, malgré tout, certains espaces d’autrefois.
Son fils, de son côté, ne changera pas grand chose, sauf quelques embellissements qui furent confiés à Philibert Delorme, notamment dans le jardin et le parc. Ce dernier fut d’ailleurs nommé pour s’occuper de toutes les transformations des maisons royales.

Il s’est également rendu ( pour différents séjours, plus ou moins courts ou longs )à Fontainebleau, Chambord, Blois, Amboise, Villers-Cotterêts et le Louvre complètement en chantier lorsqu’il devient roi. Pierre Lescot , nommé par François Ier, en était l’architecte. Il continuera son travail tout en se soumettant, malgré tout, aux exigences de modifications que ce nouveau roi lui donnera.
Henri II est, il est vrai, moins connu que son illustre père mais c’est un roi assez représentatif de cette période de la Renaissance française et on ne lui a pas assez rendu justice . Il est né en 1519 à Saint-Germain-en-Laye , fils cadet de François Ier et Claude de France. Il fut appelé Henri en référence à son parrain Henry VIII d’Angleterre.
Il est monté sur le trône à l’âge de 28 ans, sacré roi de France à Reims en 1547. Son emblème sera le croissant de lune.
Il n’a pas eu une enfance très heureuse car non seulement il a perdu sa maman quand il avait 5 ans, mais il fut emprisonné en Espagne avec son frère François alors qu’ils étaient tous deux encore des enfants . Ils ont servi d’otages pour pouvoir faire libérer leur père retenu prisonnier à Pavie par son ennemi l’empereur allemand Charles Quint . Henri ne retrouvera sa terre natale qu’en 1530. Pour conclure la paix avec l’Espagne,il y eut également une autre clause à savoir que son père fut contraint d’épouser, en secondes noces, la sœur de Charles Quint : Éléonore d’Autriche.

Père et fils n’ont pas eu de relations filiales très affectives. Ce qui était probablement dû à leurs caractères opposés et à la différence de leurs points de vue. On dit même qu’ils étaient brouillés lors du décès de François Ier mais que celui-ci lui aurait pardonné sur son lit de mort en lui recommandant de ne pas trop écouter sa favorite en titre ou trop faire la guerre, car cela lui serait néfaste.
Il a été marié, très jeune, à Catherine de Médicis . En effet, soucieux de conserver une bonne entente avec le pape Léon X, François Ier fit en sorte que le neveu de ce dernier à savoir Laurent II épouse une princesse française : Madeleine de la Tour d’Auvergne . De leur union naîtra en 1519 à Florence, Catherine. Sa mère décède quinze jours après sa naissance et son père quelques mois plus tard. Elle est élevée à Rome par sa grand-mère. Le nouveau pape Clément VII devient son tuteur. François Ier, dans la continuité de son désir de conserver des appuis auprès de la papauté, réussit à ce qu’un mariage ait lieu entre son second fils Henri et Catherine. Ils n’ont tous deux que 14 ans lorsqu’ils s’unissent le lendemain même du jour où ils firent connaissance en 1533 . Ils ne s’étaient jamais vus si ce n’est par un portrait envoyé à chacun d’eux quelques mois auparavant.
Lorsqu’elle débarque en France , avec une supposée dote conséquente en écus et bijoux, elle ne parle quasiment pas le français – C’est une jeune fille cultivée, intelligente, pas très jolie, ayant de l’esprit ( et des ambitions ) avec un certain don, semble t-il, pour la politique. Elle affectionne déjà beaucoup les arts , monte fort bien à cheval en amazone (c’est elle qui va introduire en France cette façon de faire) , pratique la chasse à courre , la fauconnerie, porte des caleçons longs ( mais oui ! c’est encore à elle que l’on doit le fait d’en porter sous la robe. Elle voyait là une façon de ne rien montrer de son anatomie en cas de chute de cheval) . Elle aime aussi beaucoup les fêtes. Celles données à la Cour de France sous le règne de son époux , et même après lorsqu’elle sera veuve, sont tout à fait somptueuses, exceptionnelles. Elles se doivent d’affirmer la puissance royale.
Pourtant, ses débuts dans notre pays seront très difficiles, d’autant qu’elle n’arrive pas à donner d’héritier à la couronne. Lorsque le bruit court qu’une jeune italienne ( Philippa Duci ) vient de mettre au monde un enfant de son époux, et qu’elle risque d’être peut-être répudiée, elle se met « au vert », ne fait plus de cheval, reste alitée, boit tout un tas de boissons censées favoriser sa fécondité, porte des talismans, voit des astrologues etc … Un jour enfin elle tombe enceinte : certains disent que c’est le médecin royal qui leur aurait conseillé quelques positions adéquates, d’autres qu’elle épiait son mari avec la favorite durant leurs ébats sexuels, prenant ainsi, probablement des leçons de savoir faire … Quelle qu’en soit la raison, non seulement elle ira au bout de cette première grossesse mais donnera dix enfants au roi dans les douze années qui suivront, trois deviendront rois : François II ( roi ), Elisabeth, Claude, Louis, Charles IX ( roi ), Henri III (roi) ,Marguerite (qui sera l’épouse de Henri IV ), François, Victoire et Jeanne.

Henri n’était aucunement destiné à devenir roi. Ce titre devait revenir à son frère aîné François III de Bretagne- Mais ce dernier meurt en 1536 après avoir bu, semble t-il, une grande quantité d’eau glacée qui aurait entraîné une congestion pulmonaire. Toutefois, différentes suppositions furent avancées, dont celle affirmant que cette eau avait été empoisonnée par son secrétaire Sebastiano de Montecuccolli (supposé être un proche de Charles Quint) lequel sera, d’ailleurs, condamné à mort et écartelé pour ce fait) –
Les historiens retiendront plutôt la thèse affirmant que François serait décédé des suites d’une pleurésie contractée lors de son emprisonnement en Espagne. Bref l’héritier de la couronne n’est plus et c’est Henri qui devra prendre sa place.

La première des choses qu’il va faire c’est de bien éloigner de lui les membres du Conseil royal de François Ier et de rappeler à ses côtés un homme qu’il affectionnait beaucoup, dont il se sentait très proche, à savoir le grand connétable de France, gouverneur du Languedoc : Anne de Montmorency : ami d’enfance de son père, très influent vis-à-vis de ce dernier , très présent aussi. Il a participé à de nombreuses batailles, fut emprisonné avec son roi en Italie. Il a su être un fin négociateur pour que cesse la première guerre entre François Ier et Charles Quint. Malgré ses nombreuses qualités, il sera écarté du pouvoir en 1541 par le roi qui avait vu d’un très mauvais œil non seulement ses divergences d’idées politiques ( notamment à propos de la paix) avec la favorite en titre de François Ier : Anne de Pisseleu , mais aussi sa liaison avec Mademoiselle de Saint Gilles, laquelle faisait partie de la suite de ladite Dame . Du coup, il est tombé en disgrâce et il ne fut plus admis à la Cour.

Henri II lui rendra tous les honneurs en lui attribuant à nouveau toutes ses charges et en lui demandant de bien vouloir l’aider dans sa tâche. Tous deux vont apporter de grands changements à la Cour, revoir considérablement l’administration royale, la réformer, la renouveler en profondeur, ce qui a donc nécessité le changement des précédents membres du Conseil, leur remplacement par des hommes plus dévoués à sa cause, et la nomination de quatre secrétaires d’État.
Montmorency va, par ailleurs, s’occuper de tout ce qui concerne les fêtes de la Cour . Une tâche un peu délicate car certes on s’amusait dans des bals, on assistait ou jouait dans des représentations théâtrales, on écoutait de la musique lors de concerts, mais en même temps il ne fallait surtout pas que ce côté somptueux et festif joue en défaveur du respect que l’on devait au roi, à son autorité et à sa piété. La Cour à cette époque est reconnue comme étant l’une des plus brillantes et éclatantes.
Il fallait être fin stratège pour laisser une place de premier ordre à la reine Catherine de Médicis, tout en ne désavouant pas la favorite en titre Diane de Poitiers. Une tâche somme toute pas si facile que cela pour ne léser et vexer personne, d’autant que la Cour sous Henri II avait la réputation d’être un véritable foyer d’intrigues et de querelles où deux clans s’affrontaient sans cesse pour rester dans les petits papiers du roi : les Montmorency et les Guises.
Durant le règne d’Henri II , comme celui de son père, l’absolutisme est fortement développé et l’autorité comme la puissance du roi, plus que dans n’importe quel pays, sont fermement établies. On le définit comme un homme plutôt discret, renfermé, mais qui n’a pas manqué d’énergie et de fermeté . Il était, par ailleurs, assez apprécié de la noblesse, se montrant souvent très généreux envers certains (ce qui ne manqua pas d’ailleurs de lui être reproché) , mais en contre-partie il n’admettait pas que l’on prenne des libertés ou fasse preuve de trop de zèle envers lui.
Le premier succès diplomatique de Henri II se fera lors des fiançailles arrangées entre son fils aîné François, âgé alors de 3 ans, avec Marie Stuart qui été la fille de Marie de Lorraine-sœur de François de Guise.
Montmorency était un homme qui tenait à ce que la paix règne et le roi, en l’engageant à nouveau, lui avait fait la promesse de s’en tenir à cela, mais malheureusement elle sera de courte durée . Henri continuera la voie tracée par son père et la guerre contre Charles Quint et Philippe II d’Espagne ( son fils ) . Il va devoir abandonner tout ce qu’il espérait retirer des conflits contre l’Italie car ce sera un échec. Par contre, il obtiendra en 1552 les trois évêchés de Metz, Toul et Verdun grâce à François de Guise.

Après plusieurs décennies , la paix sera signée à Cateau-Cambrésis en avril 1559 (ce sont leurs ambassadeurs qui se sont déplacés) . Pour marquer ce traité deux mariages furent conclus : celui de Philippe II avec Elisabeth de France et d’Emmanuel-Philibert, duc de Savoie avec Marguerite de France.

Parallèlement à la guerre, Henri II n’oubliera pas son combat de répression , voire même sa persécution, contre les protestants en France . Des lois seront votées pour que la peine de mort soit prononcée contre eux. Entre 1547 et 1550 on notera plus de 500 exécutions ! Tous ceux qui prônaient la tolérance envers les protestants seront arrêtés. Cela n’empêchera pas le protestantisme de se développer notamment grâce à des cercles formés par des nobles et seigneurs.
Henri II est mort assez jeune, à quarante, lors d’un tournoi qui avait été organisé pour le mariage de ses filles Elisabeth et Marguerite, place des Tournelles ( de nos jours Place des Vosges) . Personne ne s’était rendu compte que la visière du casque du roi n’était pas baissée et que l’un de ceux qui participaient à ce tournoi à savoir Gabriel de Lorges, comte Montgomery avait omis de changer de lance. Il avait conservé celle dont il venait de se servir. Elle était cassée et le tronçon n’avait pas été jeté.

Lorsqu’ils se croisent, la lance glisse sur l’armure , atteint le casque du roi et, malheureusement, le transperce . Il tombe de cheval complètement abasourdi. En lui retirant son casque on se rend compte de la gravité de son état car différents éclats de la lance sont retrouvés dans son œil. Il est conduit très vite à l’hôtel des Tournelles , sa résidence dans la capitale. Ambroise Paré est appelé à son chevet, ainsi que le médecin personnel de Philippe II, à savoir André Vésale . Malheureusement, malgré tous les efforts prodigués, il décède auprès de sa famille en 1559, après dix jours d’une terrible agonie due à l’infection de sa plaie.
Son cœur, tout comme ses entrailles, furent déposés en l’église des Célestins. Le corps sera inhumé à la cathédrale Notre-Dame de Saint Denis. C’est son fils François qui monte sur le trône à l’âge de 15 ans pour lui succéder.
Outre ses enfants légitimes, Henri II en a eu trois autres illégitimes : Diane de France (fille de Filippa Duci ) , Henri d’Angoulême (fils de Jane Stuart) et Henri de Saint-Rémi (de Nicole de Savigny )

Cette exposition fait référence au goût éprouvé pour l’art par ce roi – Henri II en a été un grand mécène et il a fait travailler ( tout comme son épouse Catherine de Médicis ou sa favorite Diane de Poitiers ) de grands artistes, notamment :
François Clouet : qui a été formé dans la peinture par son père Jean (lequel était le peintre officiel à la Cour de François Ier). Il lui a succédé en tant que peintre et valet de chambre du roi Henri II, s’est distingué surtout en tant que portraitiste. Il deviendra le protégé, voire le favori de la reine qui en fera son portraitiste officiel ainsi que celui de ses dames et demoiselles d’honneur — Etienne Delaune un talentueux dessinateur qui s’est rendu célèbre avec ses estampes, mais s’est distingué aussi en tant qu’orfèvre et graveur sur métal — Nicolas Beaurain un peintre-verrier, maître dans l’emploi des émaux, qui a laissé des chef-d’œuvres notamment dans la sainte-chapelle de Vincennes. — Léonard Limosin maître émailleur à la Cour d’Henri II. Il a bénéficié du succès que l’émail a connu au XVIe siècle, notamment dans l’art de la table : plats, assiettes, salières etc… mais aussi pour les plaques couvrant du mobilier — Niccolo dell’Abate et le Primatice, italiens tous deux, l’un peintre, l’autre sculpteur. Ils ont travaillé aux côtés de Léonard Limosin sur le chantier de Fontainebleau. — Robert Mestays brodeur pour des médaillons ou des tentures –– Pierre Lescot pour des décors sur panneaux de bois etc… sans oublier bien sur Philibert Delorme son architecte en titre.
Rétables de la Sainte-Chapelle : » La Crucifixion et la Résurrection » – Léonard LIMOSIN – 1553 – Émail peint sur cuivre ( Musée du Louvre/Paris-France) :


A cela s’ajoute son goût pour les arts décoratifs, les céramiques émaillées, les harnachements de chevaux, les décors architecturaux et …. les armes et armures ! L’atelier très en vogue des Négroli de Milan a travaillé pour lui dans ce domaine ainsi que d’autres artistes italiens .



Magnifiquement illustré, Lisa, et expliqué. Merci de la part de ceux qui ne pourront pas y aller !
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L’expo est magnifique, le cadre enchanteur … Un plaisir que je suis ravie d’avoir partagé avec vous et si cela vous a plu j’en suis vraiment contente .. Merci à vous Mélie pour votre suivi et votre intérêt et belle journée 🙂
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Quelle documentation riche et complète ! Je ne pense pas voir cette expo, alors merci beaucoup pour cette présentation !
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C’est une expo qui m’a enchanté : le lieu, le personnage, l’époque … Merci Tatoune ! Belle semaine à vous )
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Magnifique article très riche, merci Lisa –
C’est un endroit que j’aime beaucoup, le château et la terrasse d’où l’on a une si belle vue sur Paris ( et son nuage de pollution ) !
Beau Premier Mai – amitiés 🙂
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Merci beaucoup France et heureux 1er mai à toi également 🙂
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